• imageUn Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès d'un Vieux Sage. « Éclaire-moi sur le Sentier de la Vie », demanda le Prince. « Mes paroles s'évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable », répondit le Sage. « Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d'entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t'en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi. » Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea sur le Chemin de la Vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire:

    « Change le monde »

    « C'était bien là mon intention », pensa le Prince, « car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d'autres ne me conviennent pas ». Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant, mais pas l'apaisement du coeur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent. Bien des années passèrent. Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande: « Qu'as-tu appris sur le chemin? » « J'ai appris », répondit le Prince, « à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n'en dépend pas ». « C'est bien », dit le Vieil Homme. « Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise ». Et il disparut. Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire:

    « Change les autres »

    « C'était bien là mon intention », pensa-t-il. « Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d'amertume et de frustration ». Et il s'insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent. Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda: « Qu'as-tu appris sur le chemin? » « J'ai appris », répondit le Prince, « que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n'en sont que le révélateur ou l'occasion. C'est en moi que prennent racine toutes ces choses ». « Tu as raison », dit le Sage. « Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même. Sois reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir ». Et le Vieil Homme disparut. Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots:

    « Change toi toi-même »

    « Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c'est bien ce qui me reste à faire » se dit-il. Et il entama son 3ème combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal. Après bien des années de ce combat où il connut quelques succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda: « Qu'as-tu appris sur le chemin? » « J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à briser ». « C'est bien » dit le Sage. « Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais? Quand trouverai-je le repos? J'ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise ». « C'est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d'aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru » Et il disparut. Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la 3ème porte et s'aperçut qu'elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait:

    « Accepte-toi toi-même »

    Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l'autre sens. « Quand on combat on devient aveugle, se dit-il ». Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui: ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer. Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda : « Qu'as-tu appris sur le chemin ? » « J'ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c'est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement, inconditionnellement ». « C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3ème porte ». A peine arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut:

    « Accepte les autres »

    Tout autour de lui il reconnut les personnes qu'il avait côtoyées dans sa vie; celles qu'il avait aimées comme celles qu'il avait détestées. Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement gêné et contre quoi il s'était battu. Il rencontra à nouveau le Vieux Sage. « Qu'as-tu appris sur le chemin? » demanda ce dernier. « J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en accord avec moi-même, je n'avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux. J'ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement » « C'est bien, » dit le Vieux Sage. C'est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte. Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut:

    « Accepte le monde »

    Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C'était pourtant le même monde qu'autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé ou son regard ? Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda. « Qu'as-tu appris sur le chemin ? » « J'ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n'est ni triste ni gai. Il est là; il existe; c'est tout. Ce n'était pas le monde qui me troublait, mais l'idée que je m'en faisais. J'ai appris à accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement. « C'est la 3ème Sagesse », dit le Vieil Homme. « Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde ». Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l'habita. « Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil », dit le Vieux Sage, « celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence ».

    Et le Vieil Homme disparut.

     

    Source : http://www.nous-les-dieux.org/index.php/Les_Trois_Portes

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  • Un entretien avec les Anges Xédah sur les peurs et les croyances...

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  • Voici une petite vidéo sur la chance... Enjoy ! 

     

     

     

    papillons

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  • NE FAITES PAS DE SUPPOSITIONS : 4ème Accord Toltèque


    Nous avons tendance à faire des suppositions à propos de tout. Le problème est que nous croyons ensuite qu'elles sont vraies. Nous faisons des suppositions quant aux raisons d'agir d'autrui, nous les interprétons de travers, nous en faisons une affaire personnelle, et nous finissons par créer tout un drame pour rien du tout.

     

    Question : Comment fait-on pour arrêter de faire des suppositions ? Mon mental démarre et pense à 36 choses, puis je souffre sans aucune raison valable.

    Don Miguel : Le problème est que vous pensez trop. Vous êtes beaucoup trop intelligent. Vous pensez, pensez, pensez. Votre mental est comme un cheval sauvage qui vous emmène là où il veut. Vous n'avez aucun contrôle sur toutes vos pensées, toutes vos suppositions - pas qu'une seule, un univers entier de suppositions. Vous pensez trop. Quel besoin avez-vous de penser ? J'apprends à mes apprentis à devenir des maîtres de la pensée.
    Pour moi, la pensée est un outil de communication. Je pense très peu. Je peux ne pas penser durant des heures, et pas parce que je suis stupide. Je ne pense pas parce que je n'ai pas besoin de penser. Ce que je sais, je le sais. Je suis plein de savoir, mais pourquoi aurais-je besoin de penser à ce que je sais ?
    Penser, penser, penser. Que fait-elle ? Que fait-il ? Qu'en est-il de ceci ? Et de cela ? Et si ceci arrivait ? Et si cela se produisait ?
    Le seul fait de penser "et si…" provoque tout un drame dans notre vie. Chaque être humain peut beaucoup penser, or penser génère de la peur. C'est deux heures du matin et vous continuez de penser, penser, penser. Vous devez dompter votre cheval et apprendre à le monter. Il doit vous obéir et vous conduire là où vous voulez.
    Vous savez, il existe une manière impeccable de penser. Si vous avez un problème, c'est le moment de penser. Une fois que vous avez fait un choix quant à la manière de le résoudre, il est temps d'arrêter de penser et de passer à l'action. Maintenant vous connaissez la solution : c'est fini. Mais, devinez quoi ? Vous avez un problème, vous pensez à une solution, mais vous ne vous arrêtez pas de penser. Vous trouvez une autre solution et vous ne vous arrêtez toujours pas. Vous continuez de penser et vous découvrez encore d'autres solutions.
    Si vous n'avez qu'une solution, vous disposez de toute la puissance de votre intention et vous pouvez le résoudre. Si vous avez deux solutions, votre intention se divise en deux. Trois solutions : vous perdez du pouvoir. Bientôt vous êtes tout confus et vous devez penser pour savoir quelle solution est la meilleure. Lorsque vous êtes confus, vous vous sentez impuissant, et vous avez besoin que l'on vous dise quoi faire. Faire des suppositions, c'est tout ce qui a trait à la pensée. Si vous arrêtez simplement de penser, vous cessez de faire des suppositions. Vous devez apprendre à dompter votre cheval.

     

    Question : Ma question concerne le savoir et les suppositions. Je me demandais si les voix que j'entends dans ma tête et ce que vous appelez "savoir" sont la même chose que les suppositions ?

    Don Miguel : Qu'est-ce qu'une supposition ?

    Réponse : Dans mon cas, c'est penser que je sais, donc c'est du savoir. Bon, d'accord, vous y avez répondu.

    Don Miguel : On peut tout répartir en 3 catégories : ce que nous savons, c'est-à-dire le connu ; et ce que nous ne savons pas, c'est-à-dire l'inconnu ; et ce que nous ne saurons jamais, c'est-à-dire l'inconnaissable. Nous ne savons que ce que nous savons : notre savoir.
    Nous ne savons que l'information accumulée dans notre tête au moyen de nos accords. Nous savons la réalité que nous percevons, nous savons ce qu'est notre rêve, notre point de vue.
    L'inconnu, c'est une autre histoire. Voyez-vous la femme assise à côté de vous ? Vous vous créez une image d'elle et vous la projetez sur elle. Vous ne savez d'elle que ce que vous projetez, qui représente le connu pour vous. Mais ce qu'elle a dans sa tête, cela, c'est l'inconnu. Vous pouvez faire la supposition de savoir ce qu'elle a dans sa tête. Vous pouvez supposer savoir qui sont vos enfants, ou votre père, ou votre mère, ou même votre chien, mais vous ne savez rien d'eux. Vous ne savez que ce que vous croyez à leur sujet ; et cela n'est vrai que pour vous et pour personne d'autre, parce qu'il s'agit de votre rêve. La vérité, c'est que vous ne les connaîtrez jamais. Vous vous connaissez à peine vous-même, mais vous prétendez connaître les autres.
    Vous êtes seulement au courant de ce que vous dit votre savoir. Votre savoir n'est constitué que des jugements que vous pouvez prononcer sur tout le monde, de vos interprétations, de votre point de vue personnel. Vous ne savez pas ce que les autres ressentent, ce qu'ils pensent, ce qu'ils croient, ce dont-ils rêvent. Et vous supposez qu'ils croient ce que vous croyez, qu'ils ressentent ce que vous ressentez, qu'ils voient le monde comme vous le voyez. Et c'est donc le savoir qui vous contrôle. Comme je l'ai dit avant, si nous contrôlons le savoir, il devient un moyen de communication. On ne fait pas de supposition, on pose des questions. Les gens peuvent alors nous répondre et nous dire ce qu'il y a dans leur monde. Alors, on sait de quoi est fait leur rêve et ils peuvent communiquer. C'est aussi simple que cela. Inutile de faire des suppositions. Mais on sait aussi qu'ils nous diront ce qu'eux savent. Cela ne signifie pas que cela soit vrai.

    Réponse : Maintenant je vois vraiment comment le fait de faire des suppositions génère de nombreux malentendus entre les gens.

    Don Miguel : Même si nous ne faisons pas de suppositions, il est facile de voir pourquoi les humains parviennent à peine à se comprendre. Les gens nous envoient une image déformée et nous la déformons encore plus par nos propres croyances. Voilà ce qu'il en est. Voilà comment les humains rêvent ; comment nous interagissons les uns avec les autres. Les gens projettent sur nous l'image de leur rêve, et nous la déformons selon ce que nous voulons croire. Nous devons faire en sorte que tout ce que nous percevons colle avec ce que nous croyons déjà, afin d'être sûr que ce que nous croyons est vrai. Voilà pourquoi cela nous intéresse davantage de capter l'attention des autres, afin de projeter notre point de vue sur eux que d'écouter ce qu'ils ont envie de nous dire.


    Pratique de la Voie Toltèque, Don Miguel Ruiz

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  • NE FAITES PAS DE SUPPOSITIONS : 3ème Accord Toltèque


    Nous avons tendance à faire des suppositions à propos de tout. Le problème est que nous croyons ensuite qu'elles sont vraies. Nous faisons des suppositions quant aux raisons d'agir d'autrui, nous les interprétons de travers, nous en faisons une affaire personnelle, et nous finissons par créer tout un drame pour rien du tout.

     

    Question : Comment fait-on pour arrêter de faire des suppositions ? Mon mental démarre et pense à 36 choses, puis je souffre sans aucune raison valable.

    Don Miguel : Le problème est que vous pensez trop. Vous êtes beaucoup trop intelligent. Vous pensez, pensez, pensez. Votre mental est comme un cheval sauvage qui vous emmène là où il veut. Vous n'avez aucun contrôle sur toutes vos pensées, toutes vos suppositions - pas qu'une seule, un univers entier de suppositions. Vous pensez trop. Quel besoin avez-vous de penser ? J'apprends à mes apprentis à devenir des maîtres de la pensée.
    Pour moi, la pensée est un outil de communication. Je pense très peu. Je peux ne pas penser durant des heures, et pas parce que je suis stupide. Je ne pense pas parce que je n'ai pas besoin de penser. Ce que je sais, je le sais. Je suis plein de savoir, mais pourquoi aurais-je besoin de penser à ce que je sais ?
    Penser, penser, penser. Que fait-elle ? Que fait-il ? Qu'en est-il de ceci ? Et de cela ? Et si ceci arrivait ? Et si cela se produisait ?
    Le seul fait de penser "et si…" provoque tout un drame dans notre vie. Chaque être humain peut beaucoup penser, or penser génère de la peur. C'est deux heures du matin et vous continuez de penser, penser, penser. Vous devez dompter votre cheval et apprendre à le monter. Il doit vous obéir et vous conduire là où vous voulez.
    Vous savez, il existe une manière impeccable de penser. Si vous avez un problème, c'est le moment de penser. Une fois que vous avez fait un choix quant à la manière de le résoudre, il est temps d'arrêter de penser et de passer à l'action. Maintenant vous connaissez la solution : c'est fini. Mais, devinez quoi ? Vous avez un problème, vous pensez à une solution, mais vous ne vous arrêtez pas de penser. Vous trouvez une autre solution et vous ne vous arrêtez toujours pas. Vous continuez de penser et vous découvrez encore d'autres solutions.
    Si vous n'avez qu'une solution, vous disposez de toute la puissance de votre intention et vous pouvez le résoudre. Si vous avez deux solutions, votre intention se divise en deux. Trois solutions : vous perdez du pouvoir. Bientôt vous êtes tout confus et vous devez penser pour savoir quelle solution est la meilleure. Lorsque vous êtes confus, vous vous sentez impuissant, et vous avez besoin que l'on vous dise quoi faire. Faire des suppositions, c'est tout ce qui a trait à la pensée. Si vous arrêtez simplement de penser, vous cessez de faire des suppositions. Vous devez apprendre à dompter votre cheval.

     

     

    Question : Ma question concerne le savoir et les suppositions. Je me demandais si les voix que j'entends dans ma tête et ce que vous appelez "savoir" sont la même chose que les suppositions ?

    Don Miguel : Qu'est-ce qu'une supposition ?

    Réponse : Dans mon cas, c'est penser que je sais, donc c'est du savoir. Bon, d'accord, vous y avez répondu.

    Don Miguel : On peut tout répartir en 3 catégories : ce que nous savons, c'est-à-dire le connu ; et ce que nous ne savons pas, c'est-à-dire l'inconnu ; et ce que nous ne saurons jamais, c'est-à-dire l'inconnaissable. Nous ne savons que ce que nous savons : notre savoir.
    Nous ne savons que l'information accumulée dans notre tête au moyen de nos accords. Nous savons la réalité que nous percevons, nous savons ce qu'est notre rêve, notre point de vue.
    L'inconnu, c'est une autre histoire. Voyez-vous la femme assise à côté de vous ? Vous vous créez une image d'elle et vous la projetez sur elle. Vous ne savez d'elle que ce que vous projetez, qui représente le connu pour vous. Mais ce qu'elle a dans sa tête, cela, c'est l'inconnu. Vous pouvez faire la supposition de savoir ce qu'elle a dans sa tête. Vous pouvez supposer savoir qui sont vos enfants, ou votre père, ou votre mère, ou même votre chien, mais vous ne savez rien d'eux. Vous ne savez que ce que vous croyez à leur sujet ; et cela n'est vrai que pour vous et pour personne d'autre, parce qu'il s'agit de votre rêve. La vérité, c'est que vous ne les connaîtrez jamais. Vous vous connaissez à peine vous-même, mais vous prétendez connaître les autres.
    Vous êtes seulement au courant de ce que vous dit votre savoir. Votre savoir n'est constitué que des jugements que vous pouvez prononcer sur tout le monde, de vos interprétations, de votre point de vue personnel. Vous ne savez pas ce que les autres ressentent, ce qu'ils pensent, ce qu'ils croient, ce dont-ils rêvent. Et vous supposez qu'ils croient ce que vous croyez, qu'ils ressentent ce que vous ressentez, qu'ils voient le monde comme vous le voyez. Et c'est donc le savoir qui vous contrôle. Comme je l'ai dit avant, si nous contrôlons le savoir, il devient un moyen de communication. On ne fait pas de supposition, on pose des questions. Les gens peuvent alors nous répondre et nous dire ce qu'il y a dans leur monde. Alors, on sait de quoi est fait leur rêve et ils peuvent communiquer. C'est aussi simple que cela. Inutile de faire des suppositions. Mais on sait aussi qu'ils nous diront ce qu'eux savent. Cela ne signifie pas que cela soit vrai.

    Réponse : Maintenant je vois vraiment comment le fait de faire des suppositions génère de nombreux malentendus entre les gens.

    Don Miguel : Même si nous ne faisons pas de suppositions, il est facile de voir pourquoi les humains parviennent à peine à se comprendre. Les gens nous envoient une image déformée et nous la déformons encore plus par nos propres croyances. Voilà ce qu'il en est. Voilà comment les humains rêvent ; comment nous interagissons les uns avec les autres. Les gens projettent sur nous l'image de leur rêve, et nous la déformons selon ce que nous voulons croire. Nous devons faire en sorte que tout ce que nous percevons colle avec ce que nous croyons déjà, afin d'être sûr que ce que nous croyons est vrai. Voilà pourquoi cela nous intéresse davantage de capter l'attention des autres, afin de projeter notre point de vue sur eux que d'écouter ce qu'ils ont envie de nous dire.



    Pratique de la Voie Toltèque, Don Miguel Ruiz

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  • QUOI QU'IL ARRIVE, N'EN FAITES PAS UNE AFFAIRE PERSONNELLE : 2ème Accord Toltèque


    Chacun vit dans son propre rêve, dans sa propre tête ; chacun est dans un monde totalement différent de celui dans lequel vous vivez. Mêmes lorsqu'une situation paraît très personnelle, même lorsque vous vous faites insulter, cela n'a rien à voir avec vous.



    Question : Le 2ème accord, quoi qu'il arrive n'en faites pas une affaire personnelle, est vraiment celui que je veux maîtriser dans ma vie, mais je ne parviens pas à voir comment les critiques d'autrui à mon égard ne sont pas personnelles. Si un de mes amis ou mon patron dit quelque chose qui me blesse vraiment, comment pouvez-vous dire que ce n'est pas personnel ou que cela ne me concerne pas ?

    Don Miguel : J'aimerais que vous imaginiez que vous vous réveillez un jour en France ou en Italie, il y a 800 ans. Vous comprenez parfaitement la langue, mais vous voyez cette société depuis le point de vue que vous avez maintenant, en fonction de votre savoir actuel, avec toutes les croyances que vous avez sur vous-mêmes, la société, la science, la psychologie, la sociologie, tout.
    J'aimerais que vous imaginiez, comment les gens se traitaient les uns les autres en France ou en Italie durant le Moyen-Âge. Imaginez quelles sont leurs croyances à propos de tout - la religion, la mort, la science, la médecine. Certaines personnes ne se baignent pas durant des mois parce que c'est un péché.
    Pensez aux jugements moraux de cette société : ce qui est juste, ce qui est faux, ce que les gens croient être vrai ou faux. Imaginez ce que c'est qu'être une femme à cette époque, avec la mentalité d'aujourd'hui. Si vous commencez une relation amoureuse, comment allez-vous la gérer ? Mettez-vous dans cette situation durant quelques instants.
    Qu'allez-vous faire quand les gens de cette société vont se mettre à vous juger ? Vous pourriez être le plus grand instructeur de cette société, vous pourriez représenter un ange ou un messager pour ces gens, mais ceux-ci peuvent vous tuer à cause de vos croyances. Sachant qu'ils peuvent vous tuer pour cela, comment allez-vous agir avec eux ?
    Sachant ce que vous savez, et connaissant ce qu'ils croient, la façon dont-ils rêvent, allez-vous faire des suppositions ? Allez-vous faire une affaire personnelle de ce qu'ils vous disent, de ce qu'ils croient, de leur façon de vous juger ? Allez-vous être blessé émotionnellement par les jugements qu'ils auront sur vous, sachant comment ils rêvent ? Il est idiot de penser que vous puissiez prendre cela personnellement. Il est idiot de penser que vous puissiez vous sentir blessé émotionnellement par leurs jugements.

    Réponse : D'accord, je pense que c'est vrai, mais je me rendrais aussi compte que ces gens ont une vision différente des choses.

    Don Miguel : Tous les gens que vous rencontrez ont une vision différente des choses, même en ce moment. Imaginez que votre patron au travail a les croyances d'il y a 800 ans. Étant donné votre façon de penser actuellement, vous ne souffrirez pas, car les crises que votre patron est susceptible de faire ne vous affecteront plus. Bien sûr, vous vous retiendrez de rire parce que cela porterait à conséquences. Si vous vous mettiez à essayer de rire des prêtres, il y a 800 ans, vous étiez mort. Il vous fallait apprendre alors à ne pas rire d'eux.
    La même chose est valable aujourd'hui. Les gens ont tout simplement des points de vue différents. Vous savez, le comportement des Parasites des autres est amusant. Croyez-moi, j'en rirais si ce n'était pas en même temps si dramatique. L'une des suggestions que je fais souvent est d'apprendre à rire de soi-même. Si vous apprenez à rire de vous chaque fois que votre Parasite ou celui d'autrui vous a eu, au lieu de vous juger ou de juger autrui, vous passerez du bon temps ! Bien sûr, quand vous aurez affaire à des gens malades, vous leur servirez de miroir, c'est tout. Mais ce sera drôle de voir toutes les réactions de votre Parasite.

    Réponse : D'accord, je comprends maintenant. Et cependant, cela va quand même être un défi de penser que c'est drôle lorsque quelqu'un m'humilie ou m'agresse verbalement.

    Don Miguel : Ce qui nous arrive de plus drôle ne nous semble pas si drôle sur le moment. Nous en rions plus tard, mais sur le moment nous sommes pris par notre Parasite, ce qui veut dire que notre maladie mentale est en pleine crise.
    Lorsque la colère sort et prend le dessus sur nous, la présence du Parasite est évidente, même lorsque nous ne le sentons pas, cela ne signifie pas que notre mental soit guéri. Nous n'avons peut-être pas de crise dans l'instant, mais le Parasite est là, guettant l'occasion de sortir. Il sort quand nous avons une crise, laquelle peut se manifester de diverses manières, mais nous ressemblons alors à la petite fille de "l'exorciste" qui est possédée par les démons.
    Lorsque je me suis réveillé du rêve de la planète, j'ai découvert que tout mon entourage était possédé comme cette petite fille dans ce film. Mais les gens ne le savant pas parce que leur comportement leur paraît normal. Les gens sont possédés, et ce qui les possède est étonnant à voir. Le Parasite vit leur vie. Et le grand Parasite est constitué de tous ces petits Parasites qui se nourrissent de nos émotions. Je les appelle mangeurs d'ordures, car de mon point de vue c'est bien cela qu'ils dévorent.
    La prochaine fois que vous vous mettez en colère, que vous êtes jaloux ou triste, mettez un miroir devant vous et regardez votre expression ; comparez votre visage avec celui de la petite fille du film.
    Qui se trouve derrière ce visage ? Il n'y a pas de quoi avoir peur ; vous n'avez pas besoin de vous mettre à prier tout de suite. Vous avez été comme cela toute votre vie et cela ne vous a pas détruit. Le Parasite a déjà fait de son mieux pour vous détruire, donc cela ne peut pas s'aggraver, cela ne peut que s'améliorer. Rappelez-vous seulement ceci : chaque fois que vous voyez un humain en colère, chaque fois que vous remarquez de l'envie ou de la jalousie chez autrui, il ou elle est possédé ( e). Il n'y a là rien de personnel.

     

    Question : Je fais de mon mieux pour ne pas réagir personnellement. Je comprends qu'il ne s'agit pas de moi, mais quand les gens me critiquent ou disent des paroles blessantes, je me sens quand même vraiment mal.
    Où est mon erreur ?

    Don Miguel : Vous ne commettez pas d'erreur. Vous vous sentez comme cela parce que vous croyez ce qu'ils disent, parce que vous alignez vos croyances sur les leurs. Ce que les autres disent ne vous affecte que si vous y croyez.
    Imaginez que vous êtes un enfant et que vous commettez une petite erreur qui énerve votre père. Vous ne savez même pas quelle est cette erreur, mais votre père est en colère et il dit "Tu es stupide ; tu devrais avoir honte de toi". Vous êtes d'accord avec votre père et vous mettez votre foi dans cet accord ; vous y croyez à 100%, sans l'ombre d'un doute.
    Vous grandissez et maintenant vous dites "Je suis intelligente ; ce n'est pas vrai que je sois stupide". Mais lorsque quelqu'un vous dit : "Ce que tu as fait était stupide ; tu devrais avoir honte de toi", vous y réagissez immédiatement par la colère, car vous avez cru ce que cette personne vous a dit. Vous avez gardé ce savoir dans votre tête, cet accord selon lequel il est vrai que vous soyez stupide. Plus tard, lorsque quelqu'un touche cette écharde, vous y réagissez avec beaucoup de douleur émotionnelle. Mais si vous ne croyez pas ce que l'on vous a dit, vous ne réagissez pas. Ou vous riez.
    Si vous croyez en votre valeur et que quelqu'un vous dise "Tu ne mérites pas cela", cela ne vous affecte pas parce que vous n'y croyez pas. Vous êtes d'accord sur vos mérites, alors vous riez et vous dites "Oui, oui, c'est cela", mais vous n'y croyez pas. Et comme vous n'y croyez pas, cela ne vous affecte pas.

     

    Pratique de la Voie Toltèque, Don Miguel Ruiz

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  • QUE VOTRE PAROLE SOIT IMPECCABLE : 1er Accord Toltèque


    Selon comment elle est utilisée, la parole peut vous libérer ou vous asservir plus que vous ne pouvez l'imaginer. Tout le pouvoir magique dont vous disposez réside en elle.

     

    Question : Si quelqu'un me demande ce que je pense d'Untel et que je lui dis la vérité, j'ai l'impression de médire. Et si je ne dis pas la vérité, alors je lui mens. Que dois-je faire ?

    Don Miguel : Ne donnez aucune information. C'est le même conseil que me donnait mon grand-père : "Ne fourre pas ton nez là où personne n'en veut". Dites simplement : "Je n'ai pas d'opinion" ou "Cela ne te regarde pas".

     

     

    Question : Quand notre parole est impeccable, faut-il pour autant toujours dire la vérité, même si cela blesse autrui ? Comment puis-je avoir une parole impeccable sans nuire à mes relations ni blesser autrui ?

    Don Miguel : Ne pas mettre son nez là où personne n'en veut, c'est aussi une façon d'être impeccable. Vous n'avez pas le droit de vouloir changer le point de vue d'autrui. Vous n'avez pas besoin d'avoir raison et de donner tort aux autres, à cause de vos croyances. Ils ont le droit de souffrir, si c'Est-ce qu'ils veulent. Souvent, les gens n'ont pas envie qu'on leur dise la vérité ; ils veulent seulement que vous leur disiez ce qu'ils ont envie d'entendre. Il vous faut être assez intelligent pour comprendre que lorsqu'ils vous demandent quelque chose, les gens s'attendent à une réponse bien précise. Vous pouvez jouer leur jeu ou non ; à vous de décider. Mais vous n'êtes pas forcé de vous créer des tas d'ennemis en disant à tout le monde ce que vous pensez être vrai. Ce n'est pas ce qu'ils veulent entendre.
    Une fois encore, c'est une affaire de bon sens. Vous pouvez éviter la question ou vous pouvez leur dire que vous n'avez pas d'opinion à ce sujet. Le problème est que ces gens peuvent prendre ce que vous avez dit, en changer les mots, puis s'en servir pour médire. Bien des individus ne veulent votre point de vue que pour prouver ce qu'ils croient déjà d'eux-mêmes ou des autres. Ils viennent à vous et vous demandent : "Qu'en penses-tu ? Quelle est ton opinion de ceci ou de cela ?" Vous pouvez leur donner sincèrement votre opinion, mais ils la changeront. Puis, ils diront que vous avez dit ceci ou cela, et ils vous impliqueront dans leurs médisances.
    Ceci me rappelle autre chose que me disait mon grand-père. Il disait : "Lorsque tu sais que tu vas faire une bêtise, ferme ta bouche ; et si tu as déjà fait une bêtise, ferme la encore plus fort". N'essayez même pas d'arranger les choses ; vous ne ferez qu'aggraver la situation, car les gens transformeront tout ce que vous dites.
    Parfois vous donnez des informations à vos amis parce que vous leur faites confiance et que vous les croyez loyaux envers vous. Peut-être vous trouvez-vous avec votre meilleur ami et vous médisez de vous-même, en lui disant ce que vous pensez de vous et d'autres personnes, tout en supposant qu'il n'en dira rien à personne. Et c'est peut-être vrai, jusqu'à ce qu'il ne soit plus votre ami. Si quelque chose arrive et qu'il soit en colère ou blessé et rompe son amitié avec vous, il peut chercher à être quitte avec vous en révélant tout ce que vous avez partagé avec lui. Il y a une chose que vous devez savoir à propos de la médisance, c'est qu'elle commence avec vous-même. Ne médisez pas de vous-même.

     

     

    Question : Si j'ai une relation avec un individu qui n'est pas un bon communicateur ou qui n'aime pas communiquer avec moi, comment puis-je établir une bonne communication ?

    Don Miguel : Si quelqu'un ne veut pas vous écouter, pourquoi perdre votre temps à essayer de lui parler ? Si quelqu'un veut écouter ce que vous avez à dire, il essaiera d'utiliser son attention pour vous comprendre. Mais s'il ne souhaite pas vous prêter attention, pourquoi prendre la peine de passer du temps avec lui ? Ce n'est pas vraiment votre problème.
    J'enseignais autrefois à mes apprentis de s'entraîner à parler à un mur. Un mur ne réagit pas et vous ne vous attendez pas à ce qu'il comprenne ce que vous lui dites. Cherchez de nombreuses manières de dire la même chose et, en vous entraînant ainsi, vos compétences en communication s'amélioreront. S'il est vraiment important pour vous que telle personne vous comprenne, vous chercherez toutes les façons différentes de lui communiquer ce que vous voulez lui dire. Mais si elle ne vous comprend pas, cela ne dépend plus de vous. Vous avez fait de votre mieux ; vous n'avez plus à vous en soucier.

     

     

    Question : D'accord, mais qu'en est-il lorsque quelqu'un souhaite communiquer mais ne sait pas comment exprimer ses sentiments ? Que puis-je faire pour l'aider à communiquer ?

    Don Miguel : Eh bien, faites savoir à cette personne qu'elle a toute votre attention, que vous êtes disposé à écouter, que vous êtes prêt à communiquer. Vous l'invitez à communiquer, mais vous ne pouvez pas l'y forcer. Si cette personne est très importante à vos yeux - c'est votre propre enfant, votre mère, votre conjoint, quelqu'un dont vous ne pouvez éviter la présence - alors soyez disponible pour communiquer. Mais si elle ne veut pas communiquer, acceptez-la telle qu'elle est. Et s'il s'agit de quelqu'un que vous n'êtes pas forcé de fréquenter, alors ne le fréquentez pas, car il n'y a vraiment aucune joie à ne pas pouvoir communiquer.

     

     

    Question : Lorsque quelqu'un médit, comment l'arrêter avec le plus de tact possible ?

    Don Miguel : La meilleure façon de mettre un terme aux médisances des autres est de ne pas y réagir. Si vous y réagissez, vous encouragez ces individus à poursuivre. Si vous n'y réagissez pas et qu'ils voient que cela ne vous affecte pas, ils finissent par laisser tomber. Si vous n'acceptez pas le poison qu'ils vous envoient, celui-ci ne vous affectera pas.

     

     

    Question : J'ai de la peine à savoir comment dire à mes amis et mes collègues que je ne veux plus participer à leurs médisances et commérages. J'ai essayé de conclure un accord avec ma meilleure amie de ne plus médire, mais elle continue quand même. Comment puis-je respecter mon accord de ne pas médire sans paraître arrogante ni perdre mes amis ?

    Don Miguel : Pendant que vous brisez vos accords, vous vous retrouvez confrontée à des gens qui ne sont pas engagés dans ce même processus et vous n'avez aucun contrôle sur eux. Leur comportement est le résultat de leurs croyances et de leurs blessures. Ce qu'ils font à ce propos n'est pas votre affaire ni votre problème.
    Tout ce que vous pouvez faire, c'est de changer vos accords avec vous-même, ainsi que ceux que vous concluez avec autrui. Ces accords ont deux moitiés et chaque personne n'est responsable que de la sienne. Si vous concluez un accord avec quelqu'un et que cette personne le rompe, vous devez en conclure un autre si vous voulez rester en relation avec elle. Vous vous mentez si vous prétendez que cet accord tient toujours. Si cette personne ne tient pas sa parole, c'est à vous de décider si vous restez ou non, en fonction de votre intégrité personnelle.

     

     

    Question : Si je parle à un ami d'une connaissance commune, est-ce que cela signifie que je médis, même si je ne dis rien de mal sur cette personne ?

    Don Miguel : Les commérages peuvent partir de bonnes intentions, de mauvaises intentions, ou être dépourvus de toute intention. Mais même quand celui qui en est à l'origine n'a pas de mauvaises intentions, celui qui reçoit l'information peut la déformer et en faire quelque chose de mal intentionné. Celui qui entend l'information la digère, puis il la change selon sa perception.
    Tout ce que vous dites aux gens peut aussi être utilisé par leur Parasite. Celui-ci déformera et manipulera l'information que vous leur donnez, selon leur point de vue. C'est pour cela qu'il vaut mieux renoncer complètement aux commérages.

     

     

    Question : Qu'en est-il lorsqu'on essaie de vivre sa vie avec une parole impeccable et que l'on a un enfant qui, à cause de la société ou de ses amis ou de l'école, développe une parole qui n'est pas impeccable ? Je souhaite bien sûr que mon enfant soit impeccable. Que feriez-vous dans ce cas ?

    Don Miguel : Comme j'aime mes enfants, je souhaite qu'ils deviennent ce qu'ils doivent devenir.
    Réponse : Qu'ils soient heureux ou non ?
    Don Miguel : Leur bonheur ne dépend pas de moi ; il est fonction d'eux-mêmes. Ce n'est pas mon amour qui les rendra heureux, mais leur propre amour.

     

     

    Question : L'amour de soi est un concept que j'ai du mal à saisir. Par où dois-je commencer ?

    Don Miguel : Commencez par accepter qui vous êtes, tel que vous êtes en ce moment même, tout en sachant que vous n'êtes pas parfait d'après votre idéal de perfection. Il est toujours plus facile de commencer par l'acceptation de soi.
    Lorsque j'ai découvert que j'étais malade dans ma tête, que s'y logeait un Parasite, je me suis bien sûr rebellé contre ce Parasite, mais je me suis accepté tel que j'étais : un ange avec un Parasite. Je considère maintenant qu'il est acceptable d'être malade. Ce n'est pas un tort. Une maladie mentale est semblable à toute autre : vous ne vous jugez pas parce que vous avez la grippe. Nous avons une maladie caractérisée par un Parasite dans la tête. Vous n'en faites pas une affaire personnelle, bien entendu. Mais une fois que vous savez que ce Parasite est là, vous voulez être guéri. Vous voulez soigner votre grippe, non pas parce que vous pensez être mauvais, mais parce que vous avez la grippe. Vous n'êtes pas coupable d'avoir la grippe. Vous voulez simplement ne plus l'avoir.
    En ne vous acceptant pas, en fait, vous vous rejetez. Ensuite, comme nous supposons que les autres croient ce que nous croyons et sentent ce que nous ressentons, nous faisons la supposition qu'ils vont nous rejeter pour les mêmes raisons que nous nous rejetons nous-mêmes. Avant même que les autres nous aient rejetés, nous nous sommes rejetés nous-mêmes. Une fois que vous vous acceptez, vous pouvez aussi supposer que les autres vous accepteront tel que vous êtes. Tout le cycle d'action-réaction est brisé dès l'instant où vous vous acceptez tel que vous êtes.

     

     

    Question : Chaque fois que je pense à m'améliorer, je suis troublé car je ne m'accepte pas comme je suis. Comment puis-je m'accepter exactement comme je suis et cependant continuer de vouloir m'améliorer ?

    Don Miguel : Vous pouvez être conscient de vouloir vous améliorer, sans que la raison en soit que vous ne vous trouvez pas assez bien. Il est possible de vous améliorer sans vous rejeter.
    Mettons que vous avez longtemps été inconscient de vos réactions émotionnelles. Puis, enfin, pour une raison ou une autre, vous en devenez conscient. Auparavant, vous vous jugiez et vous vous punissiez à cause de ces réactions. Grâce à la conscience, vous découvrez que ces réactions étaient votre manière de vous entraîner à être vous-même. Mais le fait de savoir cela ne signifie pas que vous n'allez plus avoir ces réactions. Du moment que vous vous acceptez, même si vous avez encore ces réactions, vous ne vous jugez plus comme vous le faisiez avant. Comme par magie, si vous vous acceptez tel que vous êtes, avec vos réactions, vous cessez de vous juger ou de vous déclarer coupable d'avoir ces réactions. Si vous ne vous estimez plus coupable, vous ne vous punissez plus. Vous n'ajoutez plus de drames à vos réactions. Dès l'instant où vous vous acceptez, les choses se mettent à changer pour le mieux. En devenant conscient et en cessant de vous juger, vous vous êtes déjà amélioré.
    Si l'on se juge à cause de son Parasite, on lui donne plus de pouvoir. Rappelez-vous que le Parasite est très intelligent ; il fait une proposition et il l'accepte. Et lorsqu'il est découvert, il dit : "Je ne veut plus du Parasite. Débarrassons-nous en". Et nous sommes d'accord avec lui. Vous voyez l'astuce ? C'est le Parasite qui parle et qui écoute en même temps. Le Parasite dit : "D'accord, rebellons-nous", et nous disons "Je serai un grand guerrier spirituel". Plus tard le Parasite dit : "Quel piètre guerrier je fais ! Je continue de prendre les choses personnellement et de faire des suppositions". La raison en est que c'est le Parasite qui fait la proposition et que c'est encore lui qui dit être d'accord.
    C'est le Parasite qui pense, pense, pense. Et vous, où êtes-vous ? Ce serpent dans l'Arbre du Savoir est vraiment un génie. Il a pris possession de nous. Mais du moment que l'on s'accepte - d'accord, j'ai un Parasite - ce n'est plus un problème. On ne joue plus le jeu du Parasite. On apprend à contrôler ses émotions et, lorsqu'on y parvient, on ne nourrit plus le Parasite. La seule façon de contrôler ses émotions est de s'accepter comme on est. Lorsque l'on apprend à rire de soi, on commence à se comporter d'une façon que le Parasite ne peut prévoir. A ce moment, bien sûr, le Parasite va essayer de proposer un accord stipulant qu'il est acceptable de rire de soi. C'est pourquoi les Toltèques nous enseignent à être des chasseurs, à être conscients de ce que fait le Parasite, car lui nous chasse toujours : nous devons donc apprendre à le chasser aussi.

     

    Pratique de la Voie Toltèque, Don Miguel Ruiz

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  • PARASITES

    Du point de vue Toltèque, tous les humains qui ont été domestiqués sont malades, puisqu'un Parasite contrôle leur esprit et leur cerveau. Ce Parasite se nourrit des émotions négatives issues de la peur.



    Question : J'ai toujours pensé que les Parasites sont des composants importants dans la vie. Si je regarde ma propre vie, je ne crois pas que le problème vienne des Parasites, mais plutôt la façon dont j'y réagis. Je suis troublé parce que je vous entends dire que les Parasites sont toujours négatifs, mais je ne sais pas si c'est vrai.

    Don Miguel : Par définition, un Parasite est un être vivant qui se nourrit de vous, sans aucun bénéfice pour vous. De notre point de vue, on peut dire que les Parasites sont le mal, mais ce n'est que notre point de vue. Pour ces Parasites, nous ne sommes que de la nourriture ; il n'y a rien de personnel dans leur attitude à notre égard. Ces Parasites voient les humains comme nous regardons les poulets, les vaches et les fruits dans les arbres. Oui, nous faisons paître ces vaches et l'on dirait que nous nous soucions d'elles, mais ensuite nous les tuons et en mangeons la viande. De même, on dirait aussi que le Parasite se soucie de nous, mais ce n'est pas vrai.
    Quand la mythologie toltèque parle de Parasite, elle se réfère à un être vivant qui existe au travers des gens et les dévore vivants. En prenant leur vie, il les détruit et, dans de nombreux cas, il les tue même, comme on le voit avec le suicide ou la dépendance aux drogues. Les Parasites conduisent les humains à l'autodestruction.
    Un savoir qui vous donne plus de vie au lieu de vous en retirer, ou encore des formes pensées qui ne vous détruisent pas ne sont plus des Parasites. On peut alors parler d'interaction symbiotique, ce qui est complètement différent. Les Toltèques appellent ces êtres des alliés. Dans de nombreuses traditions du passé, on les appelait les dieux.
    Dans la tradition toltèque, si vous faites face au Parasite et que vous gagnez la guerre contre lui, il devient alors votre allié. Il cesse de vous détruire et, désormais, il facilite ce que vous faites. Si vous avez encore des accords qui vous détruisent, vous les brisez, vous les changez et, par la suite, vos nouvelles croyances facilitent vos créations, votre bonheur, votre amour. Le savoir devient votre allié ; il n'est plus votre ennemi. Comme je l'ai dit précédemment, le savoir n'est ni bon ni mauvais, ni juste ni faux ; c'est le Parasite qui contamine le savoir que l'on peut considérer comme mauvais.

     

    Question : Si nous sommes ici pour nous amuser et être heureux, pourquoi ne parvenons-nous pas à apprécier le Parasite ?

    Don Miguel : Si vous apprenez à rire de vous-même, vous apprécierez votre Parasite, et en riant de lui, vous ferez un grand pas vers la démolition de nombreux accords. Dans ce monde, rien n'est à prendre au sérieux.

     

    Question : Est-ce que cela ne serait pas ennuyeux de vivre une vie dépourvue de drames, de tristesse, de souffrances ?

    Don Miguel : Non ! Vous pouvez avoir des drames et de la tristesse tout en ayant une vie ennuyeuse. La source de votre ennui, c'est l'inaction. L'ennui n'a rien à voir avec le Parasite. Le Parasite vous maintient dans les pleurs et les soucis. Vous pouvez pleurer tellement que cela finira par vous ennuyer, ou vous pouvez tellement rire que cela vous ennuiera. Peu importe que vous soyez au paradis ou en enfer, si vous n'agissez pas, si vous ne décidez pas de participer à la vie, vous allez vous ennuyer. Il est dans notre nature de créer. Tout comme notre Créateur, nous adorons créer et si nous le faisons nous ne nous ennuyons pas.

     

     

    Question : Est-ce que nous ne souffrirons pas malgré tout, parce que nous sommes humains ?

    Don Miguel : Souvent quand on souffre, on se dit : "Après tout, nous sommes humains." Notre conception de ce que signifie être humain dans cette société, est très réduite. Ce concept n'est qu'une croyance, laquelle implique que de nombreuses choses sont impossibles. Les humains ont besoin de savoir, et nous souffrons parce que nous savons ce que nous croyons. Que croyons-nous ? Voilà le gros problème.
    Les humains créent des dualités partout : bien et mal, juste et faux, beau et laid. Nous ressentons le besoin d'avoir raison à propos de nos croyances, même si elles ne sont pas vraies. Le fait de savoir que nous ne sommes pas qui nous prétendons (ou voulons) être nous fait souffrir, ressentir de la honte et nous rejeter.
    La souffrance est une habitude, une dépendance comme une autre, mais plus puissante. Imaginez combien il est difficile d'arrêter de fumer : il est des milliers de fois plus difficile de mettre un terme à sa dépendance envers la souffrance. La souffrance résulte des accords que nous avons créés. Et puis nous nous sommes attachés à elle, parce que nous la connaissons si bien ; elle nous procure un sentiment de sécurité. Pour changer notre rêve, nous devons changer nos accords.

     

     

    Question : Si l'on se met à utiliser la vérité avec ses enfants, peut-on les immuniser contre le Parasite ?

    Don Miguel : Les enfants auront leur propre Parasite, car chacun d'eux sera domestiqué. La domestication n'est pas quelque chose de mauvais ; elle est, tout simplement. Et si vous ne domestiquez pas vos enfants, quelqu'un d'autre s'en chargera. Il vaut mieux les domestiquer à ne pas croire l'opinion d'autrui et à toujours écouter leur propre vérité. Ceci les aidera à lutter contre leur propre Parasite quand ils grandiront.
    Les enfants vivent leur propre vie. Vous ne pouvez que faire de votre mieux pour les enseigner à être responsables de leurs accords : agir ainsi est une marque d'amour envers vos enfants.

     

     

    Question : Lorsque vous parlez de Parasites qui mangent nos émotions ou d'êtres humains qui font de la magie noire, est-ce que cela n'est pas simplement de la mythologie ?

    Don Miguel : Oui, ce n'est que de la mythologie. Dans toutes les cultures, cela a toujours été un défi que de parvenir à mettre cette information en mots. L'histoire d'Adam et Ève et du serpent du mal, par exemple, rend plus facile la compréhension de ce qui se passe lorsque nous ingérons le savoir. Grâce à cette histoire, on se crée une image que l'on peut partager avec autrui. Le genre de mythologie que l'on utilise pour expliquer pourquoi on souffre ne dépend que de la façon dont on utilise son imagination. Dans la tradition toltèque, on parle d'alliés. Lorsque je dis que les humains sont les meilleurs magiciens noirs, parce qu'ils utilisent leur parole pour se jeter mutuellement des sorts, ce n'est que de la mythologie Nous n'utilisons pas vraiment de magie noire. Ce ne sont que des actions-réactions. Nous apprenons, nous croyons : voilà notre malédiction.
    Dans "Les Quatre Accords Toltèques", je me suis efforcé de supprimer le plus gros de la mythologie et des superstitions, pur ne m'en tenir qu'au bon sens. Je n'ai partagé que Quatre Accords avec les lecteurs, pour essayer de rende cela aussi simple que possible. Il est préférable pour nous d'utiliser aussi peu de savoir que possible.

     

     

    Question : Verra-t-on jamais une époque à laquelle les humains vivront sans Parasites ?

    Don Miguel : Je n'ai aucun doute à ce sujet. L'humanité avance dans cette direction. Tout ce gros Parasite va se transformer en allié et l'on verra un tout nouveau rêve. Même si nous résistons, cela va se mettre en marche tout autour de la planète. Nous ne nous détruirons pas. C'est-ce que veut le Parasite (la destruction), mais le Parasite est notre création, ce qui nous rend plus puissant qu'il ne l'est.
    Si vous étudiez les sept à huit cent dernières années, vous voyez comment évolue le rêve. Le rêve d'aujourd'hui est très différent de la façon dont les gens rêvaient alors, même il y a seulement cent ans. Imaginez-vous vivre le rêve d'il y a huit cent ans et celui d'aujourd'hui vous paraîtra paradisiaque par comparaison. Même si l'on vous compare au roi, au prêtre ou au pape de cette époque, vous êtes au paradis.
    Imaginez maintenant que quelqu'un revienne de sept ou huit cents ans dans le futur, de la société la plus avancée qui existera alors, et qu'il voie comment vous rêvez votre vie, ainsi que toute la société dans laquelle vous vivez. Parvenez-vous à distinguer l'évolution du rêve, la direction qu'il prend ? Comparée au passé, notre époque est un paradis. Comparée au futur, c'est un enfer.
    Un processus de guérison est donc en cours dans le monde. Au beau milieu de l'interaction entre le rêve et le rêveur, l'humanité tout entière évolue comme un seul être vivant. La raison en est que les nouveaux rêveurs qui ont assez de pouvoir envoient leur rêve en direction du rêve extérieur et commencent à le changer.
    Si nous sommes conscients, nous changeons le rêve et nous serons libérés du Parasite. Et nous le ferons ; ça, c'est la bonne nouvelle. Si je peux le faire, vous le pouvez aussi. Si vous pouvez le faire, e monde entier en est aussi capable. Nous y parviendrons tous. Tout ce que nous avons à faire est de guérir le rêveur ; guérir l'importance personnelle que nous nous accordons, guérir notre propre mental et prendre notre vraie place.

     

     

    Question : Y-a-t-il quelque chose que nous puissions faire pour faciliter ce processus de guérison ?

    Don Miguel : Vous n’avez qu'à être qui vous êtes vraiment. Notre état naturel et d'aimer et d'être heureux. Il est facile d'être heureux. Il est facile de jouir de la vie. Vous n'avez pas besoin de suivre de tradition, ni de dogme. Il ne s'agit pas non plus d'acquérir davantage de savoir et de concepts mentaux ; il s'agit simplement d'être vivant. La mission de chacun d'entre vous est d'être heureux et c'est tout. Grâce à la conscience et à l'action, vous pouvez briser votre propre domestication et vivre votre vie d'après l'amour et non plus la peur. Avec de l'entraînement, vous pouvez devenir un maître du rêve et transformer tout votre rêve.

     

     

    Question : Donc notre mission est d'être heureux et de ne pas augmenter la quantité de poison ?

    Don Miguel : C'est un choix. Il m'a fallu beaucoup de temps pour ne plus accroître la quantité de poison. Cela m'a demandé beaucoup de conscience, beaucoup d'entraînement, parce que j'étais un maître du contraire. Si je répandais tant de poison, vous savez, c'est parce que je m'y étais beaucoup entraîné. J'ai ensuite pratiqué l'inverse jusqu'à la maîtrise. Action-réaction : si vous vous coupez le doigt, cela fait mal ; mais si vous veillez à ce qu'il reste propre, il ne s'infectera pas. Se laver le corps est une habitude. Ne rien prendre personnellement et ne pas faire de suppositions sont aussi des habitudes.

     

     

    Question : Vous dites que votre mission est d'être heureux, mais que faites-vous lorsqu'un être cher meurt, ou que vous perdez votre emploi ou la santé ?

    Don Miguel : Bien sûr, ces choses-là font mal, et pendant ce temps je ne serai peut-être pas heureux. Mais je n'ai pas choisi que quelqu'un meure ; je ne choisis pas de perdre mon emploi. Je ne choisis pas d'avoir le cancer ou la grippe, mais ce genre de choses arrive car le corps est vivant. Tout peut lui arriver. Si je suis ici, il peut être blessé par le poison des gens. Il peut être crucifié, fusillé ou encore battu. Si je suis dans la jungle, je peux être mordu par un serpent ou dévoré par un tigre. Je suis dans ce monde et je suis exposé à la vie comme chacun.
    La seule différence, c'est que -quoiqu'il arrive- je n'en fait pas une affaire personnelle. Si je peux éviter une situation pénible, je le fais ; ce ne sera pas mon choix. Si ma mère décède, bien sûr que j'en souffrirai. Si je me coupe le doigt, j'aurai aussi mal. Mais je ne vais pas contaminer ces événements avec du poison. Je n'essaierai pas de les justifier ni d'en rendre quiconque coupable. Je ne dirai pas : "Oh, mon Dieu, pourquoi m'as-tu pris ma mère ?" A quoi bon ? Ou, si ma femme me quitte, que Dieu la bénisse ! Je ne lui demanderai pas : "Qu'ai-je fait pour que tu me quittes ? Donne-moi une raison." Ce qu'elle pourrait dire ne pourrait qu'être utilisé contre moi. Je n'ai pas à comprendre pourquoi. Si elle veut partir, que Dieu la bénisse, et au revoir.

     

    Pratique de la Voie Toltèque, Don Miguel Ruiz

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  • CROYANCES ET ACCORDS


    Question : Lorsque l'on essaie de changer ses croyances et que l'on se dit "Je suis belle, je suis intelligente", est-ce qu'il ne s'agit pas encore de croyances que l'on choisit simplement pour être heureux ?

    Don Miguel : Tout ce que vous croyez demeure une croyance. Peu importe si elle est vraie. Être belle ou laide n'est qu'un point de vue. Être intelligent ou stupide, avoir tort ou raison, ce ne sont là que des concepts. Aucun n'est vrai. Tant les uns que les autres ne sont que des concepts, ce n'est qu'un rêve.
    On constate que toute action produit une réaction. Si je me regarde dans le miroir et que je me dis "J'ai l'air moche", je me sentirai mal. Mais si je me dis "J'ai l'air beau", je me sentirai bien. Peu importe que ce soit vrai ou non : ce n'est qu'un choix. Vous choisissez le bonheur ou vous choisissez de souffrir : c'est là toute la question.
     

    Réponse : J'ai surtout tendance à répéter sans fin les mêmes choses, même quand cela me fait souffrir.
     

    Don Miguel : Si l'on ne parvient pas à arrêter de souffrir même lorsque la raison dit "Je ne veux pas souffrir", c'est que ce n'est pas la raison qui effectue les choix ; c'est le système de croyances ; c'est le programme. Vous pouvez essayer de vous mentir et dire : "Oui, je crois que je suis beau", mais au fond de vous, vous n'y croyez pas. C'est la croyance que vous devez changer, pas ce que vous voulez croire, mais ce que vous croyez VRAIMENT.
    Tout ce qu'il y a dans notre tête s'y est inscrit au moyen d'accords, et si vous n'avez aucun doute sur un de vos accords, c'est là que réside votre foi. Si un accord est puissant, cela signifie que vous l'avez pratiqué toute votre vie, qu'il est devenu automatique, plus besoin d'y penser. La raison peut toujours dire "Je crois", mais elle vous ment. La seule façon de briser un accord est de le remplacer par un autre et de pratiquer exactement l'inverse. C'est la pratique qui conduit à la maîtrise.

     

    Question : Lorsque vous dites avoir brisé la structure de vos croyances, est-ce que cela signifie que vous n'avez plus de structure ou que vous continuez à construire un nouveau système de croyances ?

    Don Miguel : Je suis semblable à l'eau qui n'a pas de forme. L'eau prend la forme de son contenant et moi aussi je change selon ce dont j'ai besoin dans l'instant. Si je n'ai pas besoin de structure, je m'adapte à ce qui est là, comme l'eau. Mais si j'ai besoin d'une structure, j'en crée une et je l'utilise. Pour moi, tout le savoir de l'humanité n'est que de la mythologie, et c'est magnifique. Le savoir n'est que la description d'un rêve ; ce n'est qu'un outil de communication qui se trouve dans ma poche. Je l'utilise pour parler le même langage, et je peux me servir de ce langage pour parler de sports ou de science ou de quasiment n'importe quoi, y compris pour donner un sens à des choses qui n'en ont pas. Mais je n'utilise pour ainsi dire plus la raison pour me parler à moi-même ; je reste simplement ouvert aux sensations et aux perceptions. Ceux qui me connaissent dans ma vie privée observent combien je suis calme. Je parle peu car je n'ai pas grand-chose à dire. Mais à un moment donné, lorsque c'est nécessaire, je crée toute une structure et je parle le même langage que tout le monde. Je sais que c'est du théâtre ; ce n'est que de la folie contrôlée, mais je m'en amuse.

     

    Question : Pourquoi prendre la peine de créer une nouvelle structure, un nouveau système de croyances, si tout ça n'est que croyances et pas vraiment la vérité ?

    Don Miguel : C'est un choix personnel que de changer ses croyances. Vous n'êtes pas obligé de changer vos croyances ou votre rêve, ni de faire quoi que ce soit. Vous pouvez vivre votre vie dans les drames ; vous n'êtes pas forcé d'arrêter de souffrir ou de mettre un terme à votre colère, votre jalousie ou votre honte. Personne ne vous force à arrêter de vous maltraiter, de vous punir, d'être en désaccord avec ceux que vous aimez. Vous n'êtes pas obligé d'arrêter d'être qui vous êtes. Mais il y a une meilleure façon d'y parvenir.
    Je ne dis pas que vous devez changer vos croyances. C'est un choix ; ce choix existe, et il est là depuis des milliers d'années. Il n'y a là rien de nouveau. Bouddha nous a montré comment le faire ; Jésus aussi. De nombreux instructeurs de par le monde ont dit la même chose. Ils ont découvert une meilleure façon d'être et d'interagir avec autrui, et ils l'ont partagée avec autrui.
    Je ne vous dirai jamais que vous devez changer ; je ne fais que vous dire qu'il existe une autre façon de vivre. Vous pouvez la choisir ou non. Mais aimer, c'est aussi un choix ; voilà de quoi il en retourne. Il y a une autre façon de vivre.

    Pratique de la Voie Toltèque, Don Miguel Ruiz

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  • QUESTIONS/REPONSES SUR LES QUATRE ACCORDS TOLTEQUES

     

    Question : Vous dites que la mise en pratique des Quatre Accords Toltèques est la meilleure façon de transformer sa vie. Et s'il ne se passe rien en utilisant ces outils et en appliquant les Quatre Accords ?…

    Don Miguel : Si vous le faites vraiment, des choses se produiront. Si vous vous exercez, cela arrivera.

     

     

    Question : Si nous pratiquons les Quatre Accords, quels signes nous indiqueront que nous changeons ?

    Don Miguel : Tout d'abord, vous verrez des changements dans votre vie personnelle, y compris dans la manière dont vous vous jugez et dont vous exprimez votre culpabilité, votre honte, votre colère, votre jalousie. Vous pouvez mesurer vos progrès à l'aulne de votre bonheur. Si vous êtes heureux, si vous vous sentez bien, cela signifie que vous avez beaucoup progressé. Vous pouvez considérer avoir évolué lorsque vous n'avez plus peur de dire la vérité, que vous êtes capable de dire "Je veux ceci et non cela", ou encore lorsque vous ne dites plus "A quoi bon essayer ? Cela ne marchera jamais ; j'échoue toujours".
    Bien entendu, vous aurez besoin de miroirs pour vous voir, et les meilleurs miroirs sont les personnes qui vous remettent en question. Exemple : vous avez un problème avec votre patron, au travail, et la situation est peut-être la même qu'auparavant, mais désormais vous réagissez de façon moins dramatique ; vous avez moins de réactions aux points de vue des autres et à leur poison. Vous êtes heureux, même avec ce patron-là.
    Les défis de la vie vous aident à évaluer vos progrès. Si vous ne rencontrez aucun défi, comment savoir si vous avez évolué ? C'est l'action-réaction qui dénote le changement. Il ne s'agit pas de dire : "Ça, je le sais." On se fiche de savoir si vous savez ou non quelque chose. Ce qui est le plus important, c'est d'agir, d'être vivant, d'être vous-même.

     

     

    Question : Lorsque j'ai lu les Quatre Accords Toltèques pour la première fois, j'étais très excitée à l'idée d'en appliquer les principes dans ma vie. Mais maintenant, je regarde autour de moi et je vois les gens qui vivent dans leur propre enfer, et je trouve cela décourageant. Comment garder mon enthousiasme tout en étant entourée de personnes encore prisonnières d'un vieux rêve ?

    Don Miguel : Si vous connaissez les Quatre Accords, vous savez désormais que vous ne devez pas faire une affaire personnelle de la façon dont les autres rêvent ; vous savez que leur rêve n'a rien à voir avec vous. Mais si vous voulez vraiment aider les autres, vous pouvez partager les Quatre Accords Toltèques avec eux. S'ils connaissent votre mythologie personnelle et s'ils sont d'accord avec vous, vous pourrez bientôt partager cette conscience et avoir des accords qui vous soutiennent mutuellement. Mais s'ils n'ont pas cette conscience, ils n'essaieront jamais de changer et ce n'est pas à vous de tenter de les changer.

     

    Question : Y'a-t-il des systèmes de croyances qui soient incompatibles avec les Quatre Accords ? J'ai été élevée dans une famille très religieuse. Faut-il que j'abandonne ma religion pour mettre en pratique les Quatre Accords ou est-il possible de les incorporer à ma religion ?

    Don Miguel : Peu importe la religion ou la philosophie à laquelle vous adhérez ; tout le monde peut appliquer les Quatre Accords, dans n'importe quelle religion ou philosophie du monde. Ce messager que représente les Quatre Accords est totalement neutre ; il ne vous donne ni religion ni philosophie à suivre. Il ne vous dit pas comment vivre votre vie pour être sauvé ou ne pas être condamné. L'information que véhicule les Quatre Accords peut se propager dans de nombreuses directions, car elle se fonde sur la conscience ; elle relève du bon sens.
    Les Quatre Accords peuvent vous aider à élever vos enfants, à améliorer vos relations avec celle ou celui que vous aimez, avec vos parents, avec chacun. Ils peuvent vous aider à explorer et adopter d'autres croyances ; mais vous transformerez votre rêve à votre façon, pas à la mienne. Cela ne m'intéresse pas de changer vos croyances ou vos concepts ; c'est à vous de le faire. Lorsque l'on impose sa volonté aux autres, cela engendre davantage d'excuses pour faire la guerre. Ce n'est pas ce que nous voulons. Nous voulons être heureux, nous voulons être nous-même, et nous avons là un moyen simple d'y parvenir.

     

    Question : Les Quatre Accords m'ont tellement aidé. J'aimerais beaucoup faire quelque chose pour aider les enfants à apprendre ces accords, de manière à leur éviter une bonne part de la souffrance que les adultes ont connue. Y avez-vous déjà pensé ?

    Don Miguel : Quelqu'un m'a récemment demandé : "Miguel, pourquoi ne travailles-tu pas avec les enfants ?" Et je lui ai répondu : "Ils ont des parents". La réponse est de travailler avec les parents et avec les enseignants, pour qu'eux appliquent les Quatre Accords. Ensuite, les adultes domestiqueront leurs enfants de manière différente.
    Un programme démarre au Colorado pour enseigner les Quatre Accords aux parents et aux enseignants, lesquels travailleront ensemble pour les présenter à leurs enfants. Si ce programme fonctionne, il se propagera à d'autres écoles. Si nous domestiquons nos enfants avec un savoir plus éclairé, tant à la maison qu'à l'école, une nouvelle génération d'individus prendra le contrôle de la société dans le futur. Tout le rêve changera encore plus vite.

     

    Pratique de la Voie Toltèque, Don Miguel Ruiz

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  • DEVONS-NOUS NOUS LAISSER GUIDER PAR LES INTENTIONS D'AUTRUI ?

     

    Jerry : Si nous faisions totalement un avec nous-mêmes, si nous nous trouvions constamment à l'intérieur du Vortex, est-ce que les leaders du monde (ou d'autres personnes) auraient besoin de nous dire quoi faire ?

    Abraham : Votre alignement sur la Source est beaucoup plus important que toute autre forme de guidance que vous pourriez trouver ailleurs.

    Parfois, à titre individuel ou collectif, vous bénéficiez d'un leader qui dirige depuis l'intérieur du Vortex. Quand cela arrive,vous ressentez le pouvoir de cette personne et vous bénéficiez de sa clarté et de ses intuitions, en l'écoutant. Mais il arrive plus fréquemment que, sitôt que ce leader est en poste, à force de se concentrer sur les problèmes à résoudre, il sorte du Vortex, puis s'efforce de diriger à partir de cette nouvelle position considérablement affaiblie.

    Si nous étions à votre place, nous ne nous mettrions pas en quête d'un leader à qui nous demanderions d'aller dans son Vortex pour nous diriger. Nous nous efforcerions de pénétrer nous-mêmes dans le Vortex, nous ferions tout notre possible pour y demeurer en permanence et nous constaterions alors que le pouvoir qui crée les mondes se manifeste à travers nous.

    La plupart du temps, c'est parce que vous vous sentez faible que vous vous rassemblez à plusieurs.

    Comme vous éprouvez de l'insécurité, vous essayez d'arranger les choses. Mais un vaste rassemblement de personnes qui ne sont pas dans leur Vortex n'apporte ni clarté, ni force, ni solutions.

    Une seule personne qui se trouve constamment à l'intérieur du Vortex est plus puissante que des millions qui n'y sont pas.

     

     

    COMMENT CULTIVER UNE PLUS GRANDE APPRECIATION DE SOI-MÊME ?

     

    Jerry : De toute évidence, votre philosophie souligne l'importance de se sentir bien. Pouvez-vous nous indiquer comment y parvenir ? Pouvez-vous nous donner un processus ou une technique qui nous permette de nous sentir bien ? En d'autres termes, parlez-nous de la manière de développer consciemment une plus grande appréciation de soi.

    Abraham : Le summum de l'appréciation de soi consiste à vous autoriser à être en alignement Vibratoire avec la Source, avec la version élargie de vous-même qui se trouve dans votre Vortex, et il n'est pas nécessaire de vous concentrer sur vous-même pour cela. D'ailleurs, pour la plupart des gens, surtout au début, il est plus facile de réussir à s'aligner en se concentrant sur autre chose que soi-même.

    Au fil des ans, vous avez développé de nombreuses attitudes, opinions et habitudes de pensée – des croyances à votre sujet – qui, lorsque vous les activez, vous maintiennent hors du Vortex. C'est pourquoi il est plus facile de retourner à l'intérieur du Vortex en vous concentrant sur des sujets qui évoquent spontanément des sentiments agréables en vous.

    Par exemple, vous pouvez penser à votre animal de compagnie favori et, par l'appréciation que vous lui témoignez, vous irez directement dans votre Vortex, puisque vous n'éprouvez aucune pensée de résistance d'envie, de reproche ou de culpabilité à l'égard de cet animal. Nous aimerions vous faire comprendre que quand vous pensez à votre chat – ou à quelque autre sujet qui n'offre aucune résistance à votre Vortex, ce qui vous permet d'y accéder facilement – vous vous autorisez à vous fondre dans la totalité de ce que vous êtes. C'est à nos yeux le summum de l'appréciation de soi-même, même si vous n'avez pas pensé à vous-même pour y parvenir. Si nous étions à votre place, nous prendrions comme cible de notre attention des sujets qui éveillent facilement des sentiments agréables en nous, pour pouvoir accéder à notre Vortex.

    Votre orientation physique vous a donné l'habitude d'être objectif, de peser le pour et le contre dans tous les domaines, mais vous découvrirez, en jouant à ce jeu-là, que le pour de tel sujet peut très bien vous mettre dans votre Vortex, alors que le contre vous en expulsera. Vous ne pouvez pas vous concentrer sur ce qui est indésirable et être en même temps dans le Vortex... En répétant régulièrement la phrase : « Il n'y a rien de plus important que de me sentir bien », vous deviendrez de plus en plus conscient de la proximité de votre Vortex.

     


    Le Vortex, Abraham-Hicks

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  • COMMENT LES BEBES PEUVENT-ILS « ATTIRER » DES EXPERIENCES INDESIRABLES ?

     

    Membre du public : Comment fait-on pour attirer des expériences terribles, quand on est seulement âgé de 9 mois ?

    Abraham : Même si vous n'êtes âgé que de 9 mois dans votre corps physique, vous êtes en réalité un créateur très ancien et sage, qui s'est concentré dans le corps de ce bébé. Et vous êtes venu, animé de l'intention puissante de vivre des contrastes et de tirer des roquettes de désir dans votre Réalité Vibratoire, à des fins d'expansion.

    Les gens s'imaginent souvent que sous prétexte qu'un enfant ne parle pas encore, il ne peut pas être le créateur de sa propre expérience, mais nous pouvons vous garantir que personne d'autre que lui ne crée sa vie. Les enfants émanent des Vibrations – responsables de ce qu'ils attirent – dès l'instant de leur naissance.

    La plupart des enfants naissent dans un contexte qui ne remet pas en question leur tendance naturelle à rester alignés sur leur propre Vortex. La plupart d'entre eux ne sont pas éloignés de force de leur Vortex par les personnes qui les entourent, durant les premiers jours de leur expérience physique. Mais parfois, quand vous êtes venu faire cette expérience physique avec l'intention puissante d'enseigner le Bien-Être, il était aussi dans votre intention, avant même votre naissance, d'être exposé très tôt à certains contrastes qui stimuleraient rapidement votre désir, car vous compreniez combien seraient intenses les demandes qui résulteraient d'une telle expérience. Quand vous savez vraiment ce que vous ne voulez pas, vous demandez avec d'autant plus de clarté ce que vous voulez vraiment, de sorte que votre Vortex a une expansion autrement plus rapide.

    Vous compreniez également, de la perspective Non-Physique qui était la votre avant votre naissance, que l'origine véritable de tout malaise, de toute émotion négative, de toute maladie comme de toute chose indésirable, est l'absence d'alignement sur votre Vortex, sur qui-vous-êtes-vraiment. C'est pourquoi on constate en réalité, de la part de tous les êtres prenant un corps physique, une certaine impatience à avoir au plus tôt des expériences très contrastées, de manière à tirer des roquettes de désir dans leur Vortex de création, car plus le Vortex tourbillonne rapidement, plus fort est l'appel de la Source. Tous les êtres Non-Physiques comprennent que quand la volonté est plus forte, la conscience d'une résistance est plus grande ; dès lors, puisque la résistance est la seule chose qui s'oppose à une création joyeuse, plus la conscience est aiguë, mieux c'est.

     

    Nous comprenons bien que si vous êtes toujours à l'extérieur de votre Vortex, déconnecté de l'Être puissant auquel ont donné naissance les contrastes que vous avez vécus, rien ne vous satisfera dans cette explication. Mais nous pouvons vous promettre que si vous cherchez davantage de raisons de vous sentir bien ; si vous essayez d'accorder le bénéfice du doute à vos parents ou à quelque autre personne vous ayant blessé ou trahi ; alors, quand vous accéderez à votre Vortex, vous comprendrez. Car, quand vous fusionnerez avec la partie élargie et évoluée de votre Être, et que vous serez entouré de l'Equivalent Vibratoire de tout ce que vous avez demandé et que vous êtes déjà Vibratoirement devenu, vous n'aurez plus le moindre ressentiment contre les personnes qui vous auront aidé à atteindre cet état. Vous éprouverez même de l'appréciation pour le rôle qu'ils auront joué dans votre expansion joyeuse.

     

     

    POURQUOI CERTAINS ENFANTS NAISSENT-ILS AUTISTES ?

     

    Jerry : Pourquoi un enfant naît-il parfois en mauvaise condition physique ? Par exemple, on a actuellement l'impression d'assister quasiment à une épidémie d'enfants qui naissent en étant atteints d'autisme.

    Ce pourrait-il qu'avant de naître, un bébé cultive des pensées de manque ?

    Abraham : De votre point de vue physique, vous oubliez souvent la valeur immense des contrastes et des différences, alors que de votre perspective Non-Physique, avant de naître, celles-ci jouaient souvent un rôle important dans les choix que vous avez faits. De nombreux parents et enseignants ayant oublié la valeur des contrastes et des différences éprouvent le désir intense que leurs enfants « s'intègrent », d'où il résulte une épidémie de conformité vraiment troublante. C'est pourquoi de nombreux êtres entament cette expérience physique avec l'intention expresse d'être suffisamment différents pour qu'on ne puisse pas les forcer à se conformer. Tous les êtres Non-Physiques qui se manifestent dans le plan physique sont clairs, enthousiastes et sûrs, et ils ne sont jamais animés d'un sentiment de manque. Sans exception.

     

     Le Vortex, Abraham-Hicks

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  • arcenciel  Nous vivons nos pensées... et même si ça peut paraître inconcevable à certaines personnes, nous sommes tous maîtres de nos propres vies. Enfin, ce que je veux dire plutôt, c'est que nous pourrions, si nous le décidions, devenir consciemment maîtres de nos vies...
    On peut essayer de nous faire croire le contraire et même si nous laissons une force extérieure manipuler nos pensées et nos émotions, nous avons toujours le choix de reprendre le contrôle de notre vie, à condition d'en prendre conscience.
    Lorsqu'on sent que rien ne va, qu'on n'est pas heureux, qu'on a envie de changer de vie, peut-être est-il possible de reprendre le contrôle de nos vies...?

    Nous sommes des co-créateurs, et nous avons la responsabilité à 100% de tout ce que nous vivons, que ce soit dans le conscient ou dans l'inconscient.
    Nos émotions vibrent sur diverses fréquences et ce que nous envoyons en énergie (pensées, paroles, actes) dans l'univers nous reviendra parce que ces vibrations seront attirées par ce que nous émettons.
    Nous pensons parfois être les victimes de situations fâcheuses et que rien n'est de notre faute... mais si l'on réfléchit aux pensées, aux émotions qui nous ont habitées et qu'on a ressenti dans la période précédent le fâmeux événement fâcheux, alors on s'aperçoit qu'il nous est tout simplement arrivé quelque chose en affinité vibratoire avec la nature des pensées, paroles et actes que nous avions préalablement émis.
    Toute émission d'énergie à l'univers est une "demande" et nous obtenons ce que nous demandons. Il n'y a ni victime, ni bourreau. Inutile d'accuser les autres.
    Mais pour être "maître de notre vie" il faut maîtriser ce que nous émettons... et pour cela il faut donc connaître ce que nous émettons.

    Si on manque d'argent, qu'on ne trouve pas l'amour, si on vit la maladie, si on est seul, sans travail etc, pouvons-nous dire quelles étaient nos pensées et notre état d'être avant que ces événements n'arrivent ? Etions-nous confiant, décideur, optimiste, avions-nous la conviction de réussir ? Bref, étions nous positifs ? Non. Assurément. Car nous n'attirons à nous que des expériences de la même nature que ce que nous émettons vibratoirement.
    Nous sommes les seuls à posséder les clefs de notre création. Nous seuls pouvons prendre conscience de nos pensées et les changer, les (ré)orienter dans la direction souhaitée.
    Le fait que chacun travaille intérieurement à cette maîtrise de soi permet de changer le monde extérieur. Nous avons le choix de nourrir deux égrégores... le positif ou le négatif.

    L'éducation, la religion, les médias sont des conditionnements qui empoisonnent notre mental. Voici quelques exemples de fausses croyances : "c'est un monde de crise, je ne trouverai pas de travail, je n'ai pas le poids idéal, je ne rencontrerai personne, mes parents m'ont toujours dit que je n'arriverai jamais à rien dans la vie... ce doit être vrai" etc.
    Pour changer de vie, de travail, ou autre, il est essentiel de comprendre qu'il faut nettoyer ces mémoires qui nous emprisonnent. Que choisissons-nous ?
    Vivre à travers la peur des autres ou alors prendre conscience que si nous choisissons des pensées harmonieuses alors nous obtiendrons des expériences harmonieuses ?
    Si on nourrit des pensées anxieuses nous n'obtiendrons que du mal-être... Par exemple, si nous souhaitons chanter mais qu'on nous a souvent répété que nous n'avions pas une jolie voix alors on peut ressentir des blocages, un mal-aise à l'idée de chanter parce que nous avons cru à ce qu'on nous a dit. Seulement ce n'est pas la vérité et il suffit alors de s'en apercevoir, de le pardonner et ainsi de s'en libérer, de cette fausse croyance.
    Comme l'explique l'enseignement des Quatre Accords Toltèques, chacun vit son propre rêve, et si quelqu'un rêve que nous chantons mal, ce n'est pas notre rêve et ça ne nous regarde pas, je pense qu'il est important de bien travailler à ne rien prendre de manière personnelle...
    Ainsi on libère des schémas de pensées et notre vie peut ainsi se transformer. En laissant les autres définir qui nous sommes, alors nous bloquons l'expression de notre propre créativité intérieure...
    Nous créons nous-même notre réalité. Certaines personnes, même sachant cela, n'arrivent pas à créer ce qu'elles veulent... C'est une question "d'intention". Il faut que l'intention soit claire, dénuée de tout doute, et précise. Il ne s'agit pas de formuler nos désirs à tout bout de champs, ce serait nier notre confiance dans la manifestation, et bloquer la concrétisation physique de nos souhaits. En agissant ainsi nous alimenterions alors plutôt le manque et ne déclencherions donc pas la manifestation.
    Agir avec foi et conviction, sans doute possible.
    Lorsque nous transformons nos pensées, nous attirons à nous d'autres expériences et les choses se mettent en place d'elles-mêmes dès qu'on a lâché prise...
    Il est important d'être prudent avec ce sur quoi notre attention est portée.
    Si nous visionnons par exemple des séries tv style "équipe d'urgences médicales" alors en observant ce qui se passe en nous on peut discerner ce vers quoi nous mènera tout ce visionnage... La loi de cause à effet nous fait apprendre cela.

    Alors oui, soyons maîtres de nos vies en prenant conscience de ce que nous regardons, de ce sur quoi nous portons notre attention que ce soit verbalement ou visuellement ou auditivement. Choisissons ce sur quoi nous posons notre attention de manière intentionnelle, délibérée. C'est ainsi qu'on peut créer consciemment ce que l'on souhaite.
    Parce que c'est bien gentil de dire "la vie est ceci, la vie est cela etc", mais je pense qu'il est primordial de prendre conscience que "cette vie comme ceci" ou "cette vie comme cela", eh bien en fait c'est nous-mêmes qui la créons...
    Mais ça peut paraître tellement invraisemblable, me direz-vous peut-être !!! Pas tant que ça, non, parce que personnellement je pense que nous vivons plusieurs vies (toutes aussi illusoires les unes que les autres), nous sommes "acteurs" dans plusieurs "films" et nous traînons avec nous des "vieilles valises", des "fautes" commises antérieurement dans ces vieux films (incarnations antérieures). Donc, ici entre en jeu la loi du karma.
    Mais la loi du karma ne rentre en jeu que parce que nous ressentons en nous une culpabilité (découlant d'un jugement intérieur de nous-même), de ce qui nous a semblé être réel à un moment mais qui ne l'est plus. Le décor a changé, mais la situation pour laquelle nous ne nous sommes pas pardonnés, revient incessemment jusqu'à ce que, ayant pris conscience du schéma répétitif obsolète, nous le reconnaissions pour ce qu'il est : une illusion.
    Une fois cette illusion du passé pardonnée en nous, que se passe-t-il ?
    Eh bien tout simplement, une fois la "leçon apprise et intégrée", la situation indésirable n'a plus lieu d'être, tout simplement, et nous sommes alors libres de porter notre attention sur ce que nous choisissons, sans interférences...
    Plus de jugement, plus de culpabilité !
    Ainsi nous pouvons être maîtres de nous-mêmes...

     

     

    coeurs

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