• Il existe un triangle émotionnel auquel nous sommes confrontés quotidiennement dans nos relations avec nos frères et sœurs humains. Ce triangle est un générateur de plusieurs types de stress; émotionnel, conflictuel et interrelationnel.
     
    Toutes les maladies sont issues de ce triangle. Dépendamment où nous nous situons, c’est-à-dire, si nous sommes à l’intérieur ou à l’extérieur de ce triangle, nous créons notre enfer ou notre paradis terrestre. À une pointe du triangle, nous retrouvons le persécuteur. À l’autre pointe, il y a le sauveur et ensuite la victime. Voici une description comportementale de chaque rôle qui compose ce triangle.

    La victime attire à elle le persécuteur et le sauveur. Cela lui permet de rester dans son rôle qu’elle connaît depuis toujours. Bien qu’elle ne soit pas confortable dans cette situation, elle ignore toutefois ses comportements qui font d’elle une victime. On reconnaît une victime par les blessures et les souffrances qu’elle porte et dont elle ne cesse de se plaindre. Elle utilise ces faits pour attirer constamment l’attention du persécuteur ou du sauveur, et par le fait même lorsqu’elle trouve son sauveur, elle lui soutire l’énergie vitale dont elle a besoin pour survivre. Le sens de sa vie est d’avoir au moins un problème dont elle peut parler. Quand la victime n’a pas de problème, c’est semblable à un pêcheur qui ne met pas d’appât sur son hameçon, il n’attrape jamais de poisson. Pour elle l’appât sur l’hameçon est son problème et c’est grâce à cela qu’elle réussit à s’attirer un sauveur ou un persécuteur.

    Le persécuteur attire à lui le sauveur et la victime. Il projette le miroir de ses souffrances et de ses douleurs sur la victime, impuissante et faible. Le persécuteur l’utilise comme tampon pour absorber son trop plein de colère, de frustration et plusieurs autres émotions inconscientes. Il abuse de son pouvoir et il écrase sa victime. C’est le seul comportement inconscient dont il dispose pour se revaloriser car il n’a pas beaucoup d’estime personnel. Le persécuteur est un type bourreau, dominateur, brute, violent, castrant, dévalorisant et d’un tempérament très imprévisible aux niveaux comportemental et émotionnel. Il est comme une bombe à retardement dont on ne connaît pas le moment d’explosion.

    Le sauveur attire à lui la victime et le persécuteur. Tous ses actions ont pour but de se faire aimer, de se faire accepter, de ne pas déplaire et d’éviter le rejet et l’affrontement. C’est le type pacifique, aimable, toujours d’accord, prêt à se sacrifier pour l’autre et à faire passer les besoins d’autrui avant les siens. Il dépend de l’amour des autres puisqu’il n’en possède pas pour lui-même. Il se dévalorise beaucoup car il a le sentiment de ne rien accomplir et de ne jamais en faire assez. En réalité il en fait énormément mais il est inconscient de ceci. Il a beaucoup de difficulté à reconnaître son potentiel et ses grandes qualités. Il ne vit que pour la reconnaissance d’autrui. Alors, il ne reconnaît son sens que lorsqu’il agit en fonction des autres. Tôt ou tard, le sauveur devient inévitablement une victime puisqu’il attend la reconnaissance qui ne vient jamais. C’est à ce moment-là qu’il se plaint d’une personne qu’il a aidé et qui ne l’a pas reconnu. Il cherche la compassion, la pitié et à ce moment il trouve un autre sauveur ou un persécuteur.

    Les trois rôles sont constamment à la recherche inconsciente les uns des autres. Lorsque vous êtes impliqués dans un des trois rôles, vous êtes automatiquement dans le triangle émotionnel et vous créez alors votre enfer terrestre. Par contre, si vous choisissez en toute conscience de ne pas vous impliquer émotionnellement dans une situation quelconque, vous êtes donc à l’extérieur du triangle émotionnel et vous créez alors votre paradis terrestre.

    Il nous est permis d’expérimenter ces trois rôles tout au long de notre vie. La chose la plus importante lorsque nous expérimentons ce triangle émotionnel, est de devenir conscient dans quel rôle nous sommes à ce moment précis. Seule la conscience nous permet de regagner notre paradis. Nous devenons ainsi un observateur de la dynamique interpersonnelle sans jugements, ni critiques. La neutralité et le détachement émotionnel sont désormais au rendez-vous.

    Nous recherchons tous cette paix et cette tranquillité d’esprit afin d’être en équilibre dans tous les domaines de notre vie. La Biologie Totale et la Médecine Nouvelle vous aideront à devenir conscient des différents événements conflictuels de votre vie qui vous entraînent dans le triangle des émotions et qui engendrent les maladies. Une démarche simple dans tous les sens du mot qui ne requiert qu’un engagement face à soi-même.


    Auteurs :
    Daniel Miron et Julie Chrétien

    Source : http://www.chemindevie.net/article-1077557.html

     

    Psychologie

     


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  • Le langage de la girafe... Qu'est-ce que c'est ??

    La girafe est l'animal terrestre qui a le plus grand cœur. Le "girafien" est par conséquent le langage du cœur et la langue au moyen de laquelle on peut mettre fin aux altercations belliqueuses - avec les autres et avec soi-même !

    Marshall Rosenberg - qui a grandi aux Etats-Unis en tant que Juif blanc dans un quartier noir au taux de criminalité extrêmement élevé - a vécu, petit enfant, une situation où des groupes d'hommes tout entiers étaient assassinés autour de lui. Lui et ses parents survécurent, mais à peine fut-il à l'école qu'il se vit confronté à une totale inhumanité. Il était rejeté à cause de son nom de famille.

    Alors que beaucoup d'autres, à sa place, eussent été dépassés par les événements et se fussent réfugiés dans la dépression, Marshall réfléchit très tôt à ce qui devrait être changé dans le monde pour que de telles choses ne puissent plus se produire. Et il a trouvé quelque chose : depuis 40 ans, il travaille avec succès dans le monde entier sur la base de sa méthode. Ce qu'il a trouvé, il l'appelle aujourd'hui la "communication non violente" ou encore le "langage de la girafe".

    Marshall travaille beaucoup avec des images et des représentations enfantines. Celles-ci aident aussi les adultes à apprendre plus vite la "nouvelle langue". Il existe ainsi, selon lui, un langage de la girafe et un langage du loup.

    Notre ton habituel, aujourd'hui bien souvent considéré comme normal, est appelé "langage du loup" par Marshall, ou encore "langage suicidaire".

    Les bébés et les petits enfants qui apprennent tout juste à parler s'expriment encore très automatiquement en girafien ; mais, par imitation et papotage, ils apprennent très vite le langage suicidaire du loup. Exemple : imaginez un bébé qui est couché dans son petit lit et qui a faim pendant la nuit et qui, s'il pouvait déjà parler, crierait de son petit lit : "Eh, les parents, qu'est-ce qu'il y a ? Est-ce que vous roupillez encore égoïstement ? Bougez-vous le train arrière et, s'il vous plaît, apportez-moi mon biberon !"

    Si les bébés communiquaient ainsi (c'est-à-dire à la manière du loup), ils mourraient tous de faim. Mais heureusement, les bébés "parlent" encore girafien et n'expriment que leurs besoins et leurs sentiments.

    Et CELA est précisément le langage de la girafe : on exprime… ce qui est (observation de la situation) ; … comment on se sent à cette occasion (sans y ajouter d'évaluation) ; … le besoin propre qui, à cette occasion, est satisfait ou n'est pas satisfait.

    Dans le cas positif, on peut remercier en girafien avec une particulière efficacité ; dans le cas négatif, on peut même aplanir les conflits. Mais la girafe ne parle pas seulement girafien ; elle entend aussi avec des oreilles de girafe. C'est-à-dire qu'elle n'entend jamais une offense ou une réflexion minable. Derrière tout ce qui est dit, la girafe entend les sentiments et les besoins et répond à ceux-ci, non à ce qui a été dit. La girafe détectera des occasions positives dans ce qui a été dit, là où d'autres n'entendront que des "attaques".


    Marshall a vécu un exemple très significatif au Nigéria, où il a pu servir de médiateur dans une guerre tribale.

    Il y avait là deux tribus qui étaient si déchirées qu'elles avaient déjà tué plusieurs centaines de personnes de part et d'autre. En 6 mois, un élève de Marshall parlementa avec les deux tribus jusqu'à ce qu'il les eût convaincues de se rencontrer avec Marshall dans une conversation commune. Au cours de ces 6 mois, 63 nouvelles personnes avaient été tuées.

    Les chefs de tribu ainsi que 12 membres de chaque tribu et Marshall vinrent à la rencontre qui fut finalement arrangée.

    Marshall pria les deux chefs de lui dire quels étaient ceux de leurs besoins que ne satisfaisait pas l'autre tribu.

    Chef A : "Ceux d'en face sont des meurtriers !"

    Chef B : "Vous voulez nous opprimer !"

    Marshall qui avait interrogé sur les besoins, ne recevait en réponse que des accusations. En tant que médiateur, il pointa ses oreilles de girafe et essaya d'en extraire, derrière les accusations formulées en langage de loup,les sentiments et les besoins. Il dit au chef A : "Chef, est-ce que je vous comprends bien si je dis que vous avez besoin de sécurité et que vous voudriez bien que les conflits, quelle que soit leur importance, soient quand même réglés de manière que tous les membres de votre tribu ne craignent pas pour leur vie ?"

    Chef A : "C'est exactement ce que j'ai dit. Oui !"

    Naturellement, ce n'était pas du tout ce qu'il avait dit, mais c'était en définitive ce qu'il voulait dire. Il l'avait exprimé en langage suicidaire de loup, et Marshall l'avait entendu avec des oreilles de girafe et traduit en langue girafienne.

    "Pourquoi as-tu donc assassiné mon fils ?" cria aussitôt un membre de la tribu B. Marshall lui dit alors, ainsi qu'au chef B : "Chef, nous allons bientôt en arriver aux besoins de votre tribu. Auparavant, voudriez-vous être assez aimable pour répéter ce que vous venez d'entendre ?"

    Le chef B dut s'y reprendre à 4 fois avant de pouvoir répéter la phrase, traduite en girafien, de manière que le chef A se sentit correctement compris.

    Puis les rôles furent inversés. Marshall dit au chef B : "Chef B, est-ce que je vous comprends bien si je dis que vous avez un besoin d'égalité ? Vous voudriez être aussi bien accepté, en tant qu'homme, que les membres de la tribu A ?" (L'une des tribus était chrétienne, l'autre musulmane).

    "C'est exactement cela que j'ai dit !" proféra aussi le chef B. Marshall avait de nouveau pertinemment traduit le lupin en girafien. Il fit alors répéter au chef A la phrase girafienne jusqu'à ce que le chef B fut satisfait.

    A cet instant, un autre membre de la tribu se leva et dit : "nous ne pouvons pas apprendre en un jour ce mode de communication, mais si nous avions appris plus tôt à communiquer de cette façon, nous n'aurions pas eu besoin de nous entretuer ! "

    Marshall se réjouit infiniment de cette déclaration, et la rencontre se termina par le fait que de nombreux membres des deux tribus se déclarèrent volontaires pour s'entraîner au langage de la girafe et pour s'instaurer médiateurs pour le cas où de nouveaux problèmes surgiraient.

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  • APPRENDRE LE LANGAGE DE LA GIRAFE


    Ce sont les enfants de 4 ans qui apprennent le plus vite le langage de la girafe.

    Les adultes ont souvent besoin d'entraînements intensifs et répétés pour apprendre le langage de la girafe.

    En revanche, on peut l'inculquer aux enfants dès l'âge de 4 ans, et ils l'apprennent en un temps record.

    Il existe déjà en Israël 300 groupes d'entraînement, où enfants israéliens et palestiniens s'entraînent en commun. Marshall était une fois en visite dans l'une de ces écoles, où tous les enfants avaient appris le girafien. Alors que Marshall parlait avec l'institutrice, deux garçons du cours préparatoire vinrent en pleurant et demandèrent un "médiateur". L'institutrice téléphona dans une autre classe, et un garçon de 11 ans arriva, qui se présenta librement comme le médiateur du jour pour le cas où il y aurait des "problèmes lupins".

    Marshall put ainsi constater avec quelle simplicité les enfants appliquaient sa technique et, surtout, avec quelle rapidité. Le garçon qui jouait le médiateur mit dans la main de l'un des deux contractants une marionnette représentant une girafe et, à l'autre, il mit des oreilles de girafe qu'il avait lui-même bricolées. Lui-même prit en main une marionnette représentant un loup.

    La règle est la suivante : seul a le droit de parler celui qui a en main la marionnette de la girafe. Le médiateur dit : "Observation !", et l'enfant à la girafe dit : "J'étais sur le terrain de foot, il est venu et il m'a poussé sans aucune raison…"

    Aussitôt, le médiateur à la marionnette de loup fit des mouvements nets de la bouche. L'enfant sut tout de suite de quoi il retournait et répéta sa phrase sans y ajouter d'interprétation : "Il m'a poussé !"


    Lors de l'observation, en effet, seuls les faits doivent être décrits, et toute interprétation doit être omise.

    C'est là un des points essentiels qui font longtemps échouer les adultes quand ils apprennent le langage de la girafe.

    Leur ego blessé ne résiste pas à l'ajout des interprétations ; il leur faut souvent 5 tentatives, ou même davantage.

    L'enfant médiateur fut satisfait de la nouvelle phrase et dit ensuite, tout aussi simplement que précédemment : "Sentiments".

    L'enfant à la girafe : "Je me suis senti blessé, petit et malheureux".

    Le médiateur : "Besoins".

    L'enfant à la girafe : "Je voudrais être estimé et respecté".

    Le médiateur : "Je t'en prie".

    L'enfant à la girafe : "Je voudrais que tu ne me pousses plus".

    Ensuite, le médiateur invita le second enfant à répéter ce qu'il avait entendu.

    Enfant 2 : "Je l'ai poussé, il se sent blessé, petit et malheureux et il voudrait être estimé et respecté. Sa demande est que je ne le pousse plus".

    Le médiateur à l'enfant 1 : "Est-ce que tu te sens compris ?"

    Enfant 1, reniflant et grognant : "Oui".

    Puis la marionnette et les oreilles de la girafe furent échangées et ce fut le tour du second enfant.

    Après que les 2 enfants eurent entendu et compris les sentiments et les besoins de l'autre, ils trouvèrent très vite une solution sur laquelle tous deux se mirent d'accord. Marshall demanda à l'un des enfants comment il se sentait maintenant. L'enfant répondit qu'il était très content car, avant la dispute, l'autre avait été son meilleur ami, et il n'aurait pas aimé perdre son meilleur ami.

    Cela paraît très simple, et pourtant les adultes ont besoin de plusieurs week-ends d'entraînement pour obtenir le même résultat. La raison en est que, chez nous, le langage du loup a déjà pénétré profondément, et que nous nous parlons souvent aussi A NOUS-MÊMES, en pensées, dans le langage du loup. Nous avons donc du mal à coiffer des oreilles de girafe, tant nous sommes habitués au langage du loup.

    Voici quelques trucs pour apprendre le langage de la girafe.

    En premier lieu, nous devrions apprendre à prendre "conscience des besoins" (éduquer les oreilles de la girafe). Nous pouvons le faire de la façon suivante. Nous établissons une liste qui contient 3 choses :

    1. Que me dit mon "éducateur intérieur" quand je suis "moins que parfait" ? (des choses telles que : tu n'es pas assez bon, tu es trop bête, tu n'y arriveras jamais, ta conduite est déplorable, etc.)

    2. Quels sont les concepts que j'utilise quand je juge les autres (tout haut ou en pensées) ?

    3. Liste des réponses négatives que je pourrais recevoir des autres et dont j'ai peur.

    Quand nous avons établi cette liste, nous en traduisons tous les points en langage de girafe, c'est-à-dire en besoins.

    REMARQUE : Tous les messages lupins sont des besoins formulés de façon minable et suicidaire.

    Nous parcourons donc simplement notre liste, nous nous souvenons des déclencheurs relatifs aux différentes déclarations et formulons en mots le besoin qui se cache là-derrière. Quel est MON besoin, celui qui se cache derrière ce message lupin ?

    Ensuite, on doit deviner ce que pourrait être le besoin de l'autre (dans les réponses redoutées), quand il dit des choses comme ça. On s'imagine qu'on agit comme agirait l'autre.

    Que serait notre besoin caché dans cette situation ?

     

     

     

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  • LA GRATITUDE DE LA GIRAFE

     

    Exercer la gratitude est un autre point important dans l'apprentissage du girafien, particulièrement important pour fortifier notre énergie. La gratitude est, pour ainsi dire, le "carburant" des girafes.

    La gratitude aussi peut être exprimée en girafien et en lupin.

    Imaginez que quelqu'un vous dise : "Tu as accompli ton travail de façon parfaite, tu es le champion dans cette activité."

    Comment vous sentez-vous quand vous entendez cela ? Véritablement ?! (ne continuez la lecture que quand vous avez complètement saisi le sentiment).

    Imaginez maintenant que quelqu'un vous dise, au lieu de cela : "Quand tu as fait ceci ou cela (l'activité est minutieusement décrite), je me suis beaucoup réjoui, je me sentais soulagé, reconnaissant et inspiré. Tu as ainsi totalement satisfait mon besoin de m'en remettre à quelqu'un d'autre et de pouvoir te faire confiance".

    Quelle sorte de remerciement vous fournit le plus de "carburant intérieur" ?

    La première déclaration était une gratitude avec évaluation (et par conséquent lupine), et la seconde était sans évaluation. Vous êtes-vous demandé, dans la vie, pourquoi les manifestations de reconnaissance d'autrui vous touchaient aussi peu ? N'était-ce pas celles qui contenaient des évaluations ? Même si ce sont, sur le moment, des évaluations positives, cela est loin de nous satisfaire, en général, aussi profondément que la gratitude girafienne.

     

    S'EXERCER A LA GRATITUDE :

    1. Pensez au remerciement que vous eûtes volontiers reçu dans la vie, mais qui n'est jamais venu. Imaginez-vous maintenant la personne quand elle vous remercie en girafien selon les 3 points (observation, sentiments, besoins satisfaits).

    2. Pensez à des choses que quelqu'un a faites pour vous dans les dernières 24 heures. Remerciez selon les 3 points (même des broutilles).

    3. Inculquez à votre éducateur intérieur d'être reconnaissant envers VOUS. Faites lui fêter quelque chose qui a amélioré la vie pour vous.

    a) soyez reconnaissant de quelque chose en quoi vous vous êtes fait du bien à vous-même (selon les 3 points).

    b) soyez reconnaissant de quelque chose par quoi vous avez amélioré le monde ou la vie d'autrui (il existe en vérité au moins 100 choses par jour à fêter, même les babioles !).

    4. Pensez à quelqu'un, dans votre vie, que vous n'avez pas encore remercié. Remerciez-le en pensée (ce peut-être des morts). Ensuite, réfléchissez : qu'est-ce qui vous retient de vous rattraper et d'utiliser les remerciements de la girafe si la personne est encore en vie ? Établissez la liste des gens que vous n'avez pas encore remerciés. Qu'est-ce qui vous en empêche ?

    La langue des girafes - ou communication non-violente - résonne peut-être comme une technique essentiellement extérieure, mais elle exige et occasionne en même temps tant de changements intérieurs que l'apprentissage de cette langue comporte aussi, comme effet secondaire, une action thérapeutique. Car, qui n'inculque pas le langage de la girafe à son éducateur intérieur - et n'apprend pas la compassion et la compréhension pour soi-même - celui-là ne pourra pas non plus le mettre en œuvre véritablement pour les autres.

    Par conséquent, plus on s'exerce dans le girafien, plus on obtient de considération devant soi-même et devant autrui. Plus aussi on devient sensible à ses vrais désirs et en même temps - à la voix de l'intuition. Et plus on devient heureux automatiquement -alors que, à proprement parler, on ne fait que s'entraîner à la communication non-violente.

    Voici un dernier exemple tiré de la riche expérience de Marshall :

    Lors d'une visite dans une prison, Marshall demanda à un détenu quel était son besoin essentiel, et celui-ci répondit : "Mon grand besoin est d'assassiner XY. Le seul rêve que je fais toutes les nuits, c'est la manière dont je tuerai XY quand je sortirai d'ici".

    Marshall :

    "Je parie que je peux te montrer quelque chose qui te ferait davantage plaisir ! Peux-tu me consacrer assez de temps pour que je te présente mon idée ?"

    Le détenu (dans l'autodérision) : "Du temps, j'en ai à revendre !"

    Marshall se livra alors à un jeu de rôle avec le détenu. Il lui fit jouer la personne XY, et lui-même joua le prisonnier en tant que girafe, et avec des oreilles de girafe. Il dit au détenu, qui jouait XY : "Ecoute. Je vais te dire maintenant ce qui s'est produit en moi, et tu devras le répéter. Tu ne devras rien faire d'autre. Aucune explication !

    "Sais-tu ce que cela signifie que de vivre exclusivement pour des pensées de vengeance ? Ce n'est vraiment pas une vie. Répète cela !"

    Le détenu joua d'abord au loup, donna des explications et proféra des échappatoires. Mais Marshall ne lui laissa aucun répit jusqu'à ce qu'il eût répété ce qu'il avait entendu - puis il ajouta la phrase suivante : "J'ai un besoin de reconnaissance de mes souffrances, je me sens comme ceci ou comme cela… etc." (Marshall s'était fait raconter le cas).

    Après que le détenu, en YX, eut répété 4 phrases semblables de Marshall, il dit "Stop, stop, tu as raison. C'est beaucoup plus qu'il ne m'en faut".

    Marshall expliqua au détenu qu'il avait en vue l'image typique du héros de cinéma. Le héros se bat et se fustige - et il venge les opprimés. Nous croyons en cette image et voulons la réaliser exactement mais, dans la vie réelle, cela ne nous satisfait nullement. Toute pensée de vengeance n'est qu'un besoin insatisfait de compassion !

    Quand Marshall, trois mois plus tard, se retrouva dans cette prison, le détenu accourut immédiatement vers lui et lui dit, très excité, qu'il serait libéré 3 mois plus tard. Il pria Marshall de refaire encore une fois, très exactement, l'exercice avec lui, car sinon un malheur arriverait bientôt ! Mais, dans l'entre-temps, il avait préféré la variante de la girafe !

    "Toute idée de vengeance est un besoin insatisfait de compassion", dit Marshall pour commenter cet exemple. Et elle nous pompe force et énergie, elle détériore tout ce que nous rencontrons dans la vie. Reconnaître les vrais besoins qui se cachent là-derrière ne conduit pas seulement à plus de bien-être dans l'instant ; cela augmente aussi et fortifie notre lumière intérieure. Ainsi, nous pouvons d'autant plus facilement nous relier à l'énergie de l'univers, et d'autant plus de "hasards" nous aident.

     

     

    coeurs et roses

     

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  • Voici une petite vidéo sur la chance... Enjoy ! 

     

     

     

    papillons

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