• COMPRENDRE LE SENS DU MOT "ACCEPTER"

    L'acceptation est essentielle pour retrouver l'état de bien-être, de bonheur, de santé... Mais il y a deux façons d'accepter :

    l'acceptation mentale et l'acceptation spirituelle.

    Accepter mentalement consiste à être d'accord avec une situation et, en général, avoir la même opinion et ainsi on considère que c'est acceptable. Ici on se base sur ce que la personne a appris par le passé pour décider si elle accepte ou non.

    Par contre, l'acceptation spirituelle se situe au niveau de l'être, au niveau du coeur, là où il n'y a ni bien ni mal, ni jugement d'aucune sorte.

    En ce sens, "accepter", c'est donc la capacité de donner le droit aux évènements et aux personnes d'être ce qu'ils sont, de vivre toutes sortes d'expériences sans vouloir les changer ou changer la situation, même si on n'est pas d'accord. C'est permettre aux gens d'être différents de soi, sans critique, ni jugement de valeur.

    Le mental ne peut pas gérer cette notion d'acceptation, car il se base avant tout sur ce qu'il a appris par le passé pour tirer toute conclusion et il y a donc là présence de jugement (ce qui est bien, ce qui est mal, ce qui se fait, ce qui ne se fait pas). L'amour inconditionnel, lui, est toujours centré sur le moment présent, ce qui revient à dire que l'on y accède toujours sans jugement car sinon on reste dans le "mental" au lieu de s'élever au niveau de "l'âme", qui elle, est sans jugement, car elle EST, tout simplement. L'âme ne juge pas, elle contemple. Car elle est toujours dans le MAINTENANT. Le passé et le futur eux, sont dans le mental, pas dans le coeur de l'âme où il n'y a que l'instant qui se vit pleinement.

    Bien sûr qu'il est impensable (mentalement) d'être d'accord avec des évènements extrêmes, mais accepter (spirituellement) se traduit par la capacité de donner le droit à toute personne d'avoir des comportements différents des nôtres, d'avoir une motivation que nous ne connaissons pas. Accepter, c'est aussi permettre aux autres d'avoir des peurs, des limites, c'est-à-dire d'être humains tout en sentant la souffrance de l'autre au moment ou il perd le contrôle de ses actions.

    Bien souvent, lorsqu'une personne reste incapable d'accepter une situation, si minime soit-elle, c'est qu'elle croit sincèrement que ce qui est arrivé n'était pas correct ou qu'il était mal d'avoir agi ainsi, ce qui lui fait vivre beaucoup d'émotions, notamment de la colère. Elle est alors dans le système du mental, du jugement.

    Lorsque cela arrive, les émotions peuvent devenir un indice précieux pour nous rappeler qu'il est bon de réviser notre système de valeurs et de croyances mentales si on veut arriver un jour à devenir plus flexible, plus compatissant envers les gens et les circonstances.

    Accepter ne signifie pas nécessairement être d'accord avec la situation. Accepter, c'est reconnaître que toutes les personnes touchées ou affectées par une expérience spécifique ont une leçon de vie importante à apprendre à travers celle-ci.

    Si malgré tout on n'arrive pas à accepter (soit parce que la croyance mentale ou la douleur est trop forte) il est cependant bon d'accepter le fait que pour le moment on en est incapable. On démontre ainsi une forme d'acceptation et une ouverture vers un mieux-être malgré tout en se donnant le droit de ne pas y arriver pour l'instant.

    Mais n'oublions pas également que tant et aussi longtemps qu'une expérience n'est pas vécue dans l'acceptation totale, c'est-à-dire sans jugement, sans accusation, sans culpabilité, sans regret, l'humain s'attire les éléments nécessaires pour revivre la même expérience jusqu'à ce qu'il devienne conscient des conséquences qui lui sont, soit nuisibles, soit bénéfiques. C'est ainsi qu'il décide à l'avenir de ne choisir de vivre que des expériences qui le rendent heureux et qu'il laisse de côté celles qui entraînent des conséquences désagréables.

    Il le fait dorénavant par choix conscient et il en est ainsi pour toutes les expériences qu'il vit.

    Le manque d'acceptation des autres est aussi très utile pour découvrir ce que nous n'acceptons pas de nous-même (effet miroir), car il ne faut pas oublier que les autres ne sont qu'un reflet, qu'un "symbole" de ce que nous avons en nous-mêmes. Nous projetons ainsi à l'extérieur de nous avons à l'intérieur de nous-même.

     

     

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