• Pour mieux comprendre Ho'oponopono

    (Extraits du livre zéro limite)


    Le 21/10/05, j'ai finalement eu ma première conversation avec le Dr Hew Len.[...] Je lui ai demandé de me raconter l'histoire complète de son travail de thérapeute.

    Il m'a expliqué qu'il a travaillé à l'hôpital de l'Etat d'Hawaï durant 3 ans. L'aile où étaient gardés les malades mentaux criminels était dangereuse. Les psychologues n'y demeuraient qu'un mois. Essoufflés, les employés tombaient malades ou ils démissionnaient tout simplement. Les gens qui se rendaient dans cette aile marchaient dos au mur de peur d'être attaqués par un patient. Ce n'était vraiment pas un endroit agréable pour vivre, travailler ou à visiter.

    Le Dr Hew Len m'a raconté qu'il n'a jamais rencontré les patients dans un but professionnel. Il n'a jamais eu de consultation avec eux. Il a accepté de jeter un oeil à leur dossier. Pendant qu'il les regardait, il en a profité pour travailler sur lui. Simultanément, les patients ont commencé à guérir.

    Cela est devenu de plus en plus fascinant quand j'ai appris ceci :

    « Après quelques mois, les patients qui étaient enchaînés ont reçu la permission de marcher librement », m'a dit le Dr Hew Len. Ceux à qui on administrait une forte dose de médicaments ont eu droit à une réduction des doses. Et ceux qui étaient considérés comme n'ayant aucune chance d'être libérés ont obtenu leur congé. »

    J'étais impressionné.

    Il ajoute : « En plus, le personnel a commencé à apprécier son travail. L'absentéisme et le renouvellement de personnel ont cessé. Nous avons même fini par avoir un surplus d'employés, car les patients obtenaient leur congé et le personnel s'empressait de venir travailler. Aujourd'hui, l'aile est fermée. »

    C'est là que je me devais de poser la question à un million de dollars : qu'est-ce que vous avez fait comme travail sur vous qui puisse faire changer ces gens ?

    « J'ai simplement nettoyé la partie de moi que j'avais en commun avec eux », m'a-t-il répondu.

    Quoi ? Je n'y comprenais rien.

    Le Dr Hew Len m'a ensuite expliqué que la responsabilité entière de notre vie signifie que « tout » ce qu'il y a dans notre vie – précisément parce que c'est dans notre vie – est notre responsabilité. Littéralement parlant, cela veut dire que le monde entier est votre propre création.

    Ouf ! C'est difficile à avaler. Être responsable de ce que je dis et de ce que je fais est une chose. Être responsable de ce que tout le monde dans ma vie fait ou dit en est une autre.

    En fait, la vérité signifie ceci : Si nous endossons la responsabilité complète de notre vie, alors tout ce que vous voyons, entendons, goûtons, touchons ou expérimentons est notre responsabilité parce que c'est notre vie.

    Alors, cela signifie que les terroristes, le président des Etats-Unis, l'économie – tout ce que nous expérimentons et n'aimons pas – sont là pour nous aider à guérir.

    D'une certaine manière, rien n'existe sauf à titre de projection de notre intérieur. Le problème ne provient pas des autres. Il provient de nous. Ainsi, pour les changer, il est nécessaire de nous changer nous-mêmes. Je sais que c'est difficile à comprendre, encore plus à accepter ou à vivre vraiment. Le blâme est de loin plus facile à faire que de prendre la responsabilité entière.

    Toutefois, en jasant avec le Dr Hew Len, je commençais à réaliser que la guérison pour lui ou par Ho'oponopono signifie l'amour de soi. Si nous voulons nous améliorer, il est nécessaire de guérir notre vie. Si nous voulons guérir tout le monde – y compris un malade mental criminel – nous le faisons en nous guérissant nous-mêmes. J'ai demandé au Dr Hew Len comment il était arrivé à se guérir lui-même. Que faisait-il exactement quand il étudiait le dossier de ses patients ? « Je n'arrêtais pas de répéter : Je suis désolé, je t'aime, encore et encore », m'expliqua-t-il.

    C'est tout ? « C'est tout ».

    Il s'avère que s'aimer soi-même est la manière la plus élevée de s'améliorer. Et lorsque nous nous améliorons, nous améliorons notre monde.

    Peu importe ce qui s'est passé à l'hôpital durant le temps où le Dr Hew Len y travaillait, il se tournait vers la Divinité et il demandait d'en être libéré. Il faisait toujours confiance. Et cela fonctionnait en tout temps. Le Dr Hew Len se demandait alors : « Qu'est-ce qui se passe en moi qui a pu causer ce problème et comment puis-je le rectifier en moi ? » Apparemment, cette méthode de guérison de l'intérieur vers l'extérieur est l'Identité de Soi Ho'oponopono. Il y a une version plus ancienne de cette méthode qui était fortement influencée par les missionnaires hawaïens. Elle requérait un intervenant qui aidait les gens à guérir leurs problèmes en les exprimant. Quand les gens arrivent à couper le cordon qui les relie au problème, le problème disparaît. Cependant, la méthode Identité de Soi Ho'oponopono ne nécessite pas d'intervenant. Tout se passe à l'intérieur de soi. [...]

    [...]

    Le Dr Hew Len n'avait pas encore de matériel sur sa méthode. Je lui ai offert de l'aide à écrire un livre mais il ne semblait pas intéressé. Tout ce qu'il y avait sur le sujet, c'est une vieille vidéo que j'ai commandée. Il m'a aussi recommandé de lire le livre The User Illusion de Tor Norretranders.

    Le livre affirme que notre esprit conscient ne sait absolument pas ce qui se passe.

    Norretranders écrit : « Chaque seconde, des millions de parcelles d'informations affluent vers nos sens. Toutefois, notre conscience ne peut traiter que 40 parcelles par seconde – au plus. Des millions et des millions de parcelles sont condensées dans une expérience consciente pour n'en utiliser que très peu. »

    Si je comprends bien les dires du Dr Hew Len, nous n'avons absolument pas conscience de ce qui se passe dans un moment précis ; tout ce que nous pouvons faire, c'est tourner la page et faire confiance. Tout est question d'être 100% responsables de tout ce qui arrive dans notre vie : vraiment tout. Il dit que son travail consiste à faire le ménage en lui. En même temps qu'il se nettoie, le monde aussi devient plus propre parce qu'il est le monde. Tout ce qui est extérieur à lui n'est qu'une projection, une illusion.

    Cela ressemble un peu aux propos jungiens qui disent que l'extérieur que nous voyons est la part d'ombre qui nous habite, mais le Dr Hew Len va bien au-delà. De son point de vue, il semble plutôt reconnaître que tout ce qui existe est un miroir de nous-mêmes ; il dit également qu'il nous appartient de réparer tout ce que nous vivons comme expérience en allant à l'intérieur de nous pour nous brancher à la Divinité. Selon lui, la seule manière de pouvoir réparer ce qui se manifeste à l'extérieur est de dire « Je t'aime » à la Divinité, qui peut aussi être appelé Dieu, la Vie, l'Univers ou tout autre appellation qui possède une vibration collective élevée. [...]


    (Afin de mieux comprendre les résultats obtenus par le Dr Hew Len à l'hôpital psychiatrique, Joe Vitale prit de nouveau contact avec ce dernier....)

    Extrait :

    [...] Je n'avais toujours pas obtenu toute l'histoire à propos de son travail à l'asile.

    Une bonne journée, je lui ai encore demandé : « Vous n'avez jamais rencontré les patients ? »

    « Jamais. Je les croisais dans le corridor, mais je ne les ai jamais reçus dans mon bureau en tant que patients », a-t-il dit. Une fois, j'ai rencontré l'un d'eux et il m'a dit : « Je pourrais vous tuer vous savez ». Je lui ai répondu : « Je crois aussi que vous pourriez faire un excellent travail ».

    Le Dr Hew Len a poursuivi en disant : « Quand j'ai commencé à l'hôpital de l'Etat où l'on s'occupait des malades mentaux criminels, nous avions 3 ou 4 agressions majeures entre les patients par jour. Il pouvait y avoir jusqu'à 30 patients à la fois qui s'assaillaient. Les gens étaient enchaînés, mis en isolement ou confinés dans une salle. Les médecins et les infirmiers marchaient le dos contre les murs de peur d'être attaqués. Après seulement quelques mois de nettoyage, nous avons observé une grande amélioration : il n'y avait plus d'enchaînement, plus d'isolement et les gens pouvaient aller et venir librement et faire certaines tâches ou pratiquer des sports ».

    Mais qu'avait-il bien pu faire exactement pour que s'amorce cette transformation ?

    « J'ai dû prendre la responsabilité entière d'avoir moi-même manifesté ce problème à l'extérieur de moi, a-t-il dit. Je devais nettoyer mes propres pensées toxiques et les remplacer par de l'amour. Il n'y avait rien de problématique chez les patients. L'erreur était en moi. »

    Comme l'expliquait le Dr Hew Len, les patients et même l'aile complète ne se sentaient pas aimés. Alors, il s'est mis à aimer tout ce qui l'entourait.

    « J'ai vu que les murs avaient besoin d'être repeints, m'a-t-il dit. Mais aucune peinture neuve n'adhérait aux murs. Elle pelait sur-le-champ. Ainsi, j'ai simplement dit aux murs que je les aimais. Voilà qu'un jour quelqu'un a décidé de les repeindre et la peinture y a finalement adhéré ».

    Pour le moins qu'on puisse dire, cela semble étrange, mais avec lui, j'étais habitué à ce genre de discours. Puis, j'ai dû finalement me résoudre à lui poser la question qui me dérangeait le plus.

    Est-ce que tous les patients ont été libérés ?

    « Deux d'entre eux ne l'ont jamais été a-t-il répondu. Ils ont tous les deux été transférés ailleurs. Par contre, l'aile toute entière a été guérie. »

    Puis, il a ajouté quelque chose qui m'a réellement fait comprendre la puissance de ce qu'il avait fait.

    Si tu veux savoir comment cela se passait à cette époque, écris à Omaka-O-Kala Hamaguchi. Elle était travailleuse sociale quand j'y ai travaillé.

    Alors je lui ai écrit et elle m'a répondu ce qui suit :

    Cher Joe,

    Je vous remercie de m'offrir cette possibilité. Prenez note que cette lettre est écrite en collaboration avec Emory Lance Oliveira qui a également travaillé au département avec le Dr Hew Len à titre de travailleuse sociale.

    C'est moi qui ai postulé pour cet emploi nouvellement offert au département de médecine légale de l'asile d'Hawaï. Ce département était appelé Unité fermée sous sécurité intensive (UFSI). Il logeait des patients en détention qui avaient commis à plusieurs reprises un des crimes haineux ci-après mentionnés ou une combinaison de certains d'entre eux : des meurtres, des enlèvements, des agressions, des viols, des vols, des agressions sexuelles. Ils étaient également diagnostiqués comme ayant possiblement de graves désordres mentaux.

    Certains de ces patients n'avaient pu être accusés au criminel pour des motifs d'aliénation mentale, alors ils devaient être détenus à l'asile. D'autres étaient des psychotiques sévères qui avaient besoin d'être soignés et, enfin, d'autres s'y trouvaient pour subir des examens et une évaluation afin de déterminer leur capacité à subir un procès (c'est-à-dire la capacité de comprendre les accusations portées contre eux et à pouvoir se défendre eux-mêmes). Quelques-uns étaient schizophrènes, d'autres bipolaires ou retardés mentalement alors que d'autres avaient reçu un diagnostic de psychopathe ou de sociopathe. Il y avait également ceux qui tentaient de convaincre la Cour qu'ils étaient des êtres supérieurs aux autres.

    Ils étaient tous enfermés au département jour et nuit et ils ne pouvaient sortir que s'ils étaient menottés aux poignets, aux pieds et escortés pour un rdv médical ou une convocation à la Cour. Ils étaient en isolement la majeure partie de la journée, dans une salle verrouillée sans aucune fenêtre avec des murs et un plafond en béton et une salle de bain verrouillée. La plupart d'entre eux avaient de puissantes ordonnances de médicaments. Les activités étaient très rares.

    Les « incidents » faisaient partie de la réalité quotidienne – des patients attaquaient le personnel ou attaquaient d'autres patients, s'agressaient entre eux ou tentaient de s'échapper. Les  « incidents » parmi le personnel étaient aussi problématique – les employés manipulaeint les patients ; il y avait des problèmes de drogues, de congés maladie, de travail compulsif, de querelles entre employés ; de perpétuelles rotations chez les psychologues, les psychiatres et le personnel administratif ; il y avait des problèmes de plomberie et d'électricité, et cela se produisait encore et encore. Cet endroit était réellement un lieu violent, instable, déprimant et hostile. Même les plantes ne parvenaient pas à croître dans ce lieu.

    Jamais personne ne s'était attendu à ce que les choses changent réellement, même après la relocalisation des locaux dans une aile de récréation clôturée.

    Alors, quand un autre psychologue s'est pointé, il était facile de supposer qu'à son tour il tenterait de faire bouger les choses, s'attaquerait à mettre en pratique les règles de l'art dans le domaine, puis qu'il quitterait aussi vite qu'il était arrivé – la même rengaine quoi !

    Cependant, cette fois, il s'agissait du Dr Hew Len qui, mis à part d'être pas mal sympathique, avait plutôt l'air de faire trois fois rien. Il n'a pas fait d'évaluation, d'examen ou de diagnostic ; il n'a prescrit aucun examen psychologique. Il arrivait souvent en retard et il ne participait pas aux réunions de spécialistes pour discuter des dossiers des patients ni ne contribuait à mettre à jour les dossiers des patients. A la place, il pratiquait sa méthode étrange d'Identité de Soi Ho'oponopono, afin de prendre la responsabilité à 100% de son être, tout cela en regardant seulement en lui pour pouvoir enlever les énergies négatives indésirées – la même rengaine.

    Le plus étrange dans tout cela était de constater que ce psychologue avait toujours l'air à l'aise et qu'il semblait même réellement s'amuser. Il riait beaucoup, il avait du plaisir avec les patients et le personnel et il avait l'air d'apprécier sincèrement ce qu'il faisait. En retour, tout le monde semblait l'aimer et l'apprécier aussi, même s'il n'avait pas l'air de travailler fort.

    Puis, les choses ont commencé à changer. Les salles d'isolement ont commencé à être inutilisées ; les patients devenaient de plus en plus responsables de leurs propres besoins et de leurs affaires ; ils ont commencé à s'impliquer dans la planification et l'implantation de programmes et de projets qui les concernaient. Le taux de médicamentation a également diminué et on a commencé à permettre aux patients de quitter le département sans restriction.

    Le département s'est animé – il est devenu plus calme, plus lumineux, plus sécuritaire, plus propre, plus actif et amusant et plus productif. Les plantes se sont mises à pousser, les problèmes de plomberie ont pratiquement disparus, les incidents violents sont devenus rares au département et les employés semblaient être plus en harmonie, plus détendus et plus enthousiastes. Les problèmes de surplus d'employés et de suppression de poste ont remplacé ceux de congés de maladie et de manque d'effectifs.

    Il y a deux événements précis qui m'ont marqué :

    Il y avait un patient paranoïaque, victime de psychose, avec un historique de violence important qui avait blessé plusieurs personnes autant à l'hôpital qu'à l'extérieur et qui avait vécu de multiples entrées à l'hôpital. Il avait été admis au UFSI parce qu'il avait commis un meurtre. J'en avais une peur bleue. Les cheveux sur ma nuque se dressaient chaque fois qu'il était près de moi.

    Un an ou deux après que soit arrivé le Dr Hew Len, j'ai aperçu ce patient marcher dans ma direction avec une escorte mais sans être menotté et à ma grande surprise les cheveux sur ma nuque ne se sont pas dressés comme auparavant. C'est comme si j'observais les choses sans jugement, même au moment où nous nous sommes croisés. Ce n'était pas ma façon habituelle de réagir. En fait, j'ai remarqué qu'il avait l'air calme. Je ne travaillais plus à ce département à ce moment-là, mais il me fallait découvrir ce qui s'y était produit. J'ai appris qu'il n'était plus en isolement et menotté depuis un moment et la seule explication qu'on m'a donné à ce sujet est que quelques employés ont pratiqué les enseignements d'Ho'oponopono que le Dr Hew Len leur avait partagé.

    L'autre événement s'est produit alors que j'étais en train de regarder les nouvelles à la télé. Je prenais alors une journée de ressourcement pour me reposer du travail et relaxer un brin. On y parlait de la comparution d'un patient de l'Unité fermée sous sécurité intensive (UFSI) qui avait attenté à la pudeur d'une fillette de 3 ou 4 ans et qui l'avait tuée par la suite. Il a été hospitalisé après avoir été jugé inapte à subir un procès. Il a été examiné et évalué par de nombreux psychiatres et psychologues, lesquels ont émis une batterie de diagnostics qui allaient probablement servir à l'acquitter pour des raisons d'aliénation mentale. Ainsi, il n'aurait pas à aller en prison ; il serait probablement assigné dans l'aile la moins contraignante de l'asile avec une possibilité de libération conditionnelle.

    Le Dr Hew Len avait déjà dialogué avec ce patient et, un beau jour, ce dernier a demandé au Dr Hew Len de lui enseigner le procédé ISH ; on raconte qu'en bon ancien officier de la marine qu'il était, il le pratiquait de manière constante avec beaucoup de persévérance. Voilà que ce jour-là, à la télévision, il venait d'être jugé apte à subir son procès et la Cour venait de déterminer la date de ce procès.

    Alors que la plupart des autres patients et leurs avocats auraient choisi et choisiront d'ailleurs probablement toujours la défense d'aliénation mentale, ce patient, quant à lui, n'avait pas opté pour cette voie. Le jour précédent sa comparution, il a renvoyé son avocat. Et le lendemain, il s'est avancé vers le juge et il a affirmé avec humilité et regret : « Je suis responsable et je suis désolé ». Personne ne s'attendait à cela. Le juge a mis un peu de temps à réaliser ce qui venait de se passer.

    A deux ou trois reprises, j'ai joué au tennis avec le Dr Hew Len et cet homme. Bien que ce patient ait été poli et courtois, j'avais des jugements. Cependant, ce jour-là, devant mon téléviseur, je n'éprouvais que de la tendresse et de l'amour pour lui et j'ai senti en même temps tout un revirement dans cette salle d'audience. La voix du juge et des avocats s'est adoucie. Les gens qui l'entouraient semblaient le regarder avec des sourires tendres. C'était vraiment un moment intense.

    Alors, une bonne journée, après une partie de tennis, lorsque le Dr Hew Len a demandé si quelques-uns d'entres nous aimeraient apprendre ce fameux Ho'oponopono, j'ai sauté sur l'occasion, attendant impatiemment qu'il finisse cette partie de tennis pour commencer la formation. Depuis, il s'est écoulé près de vingt ans et j'ai encore beaucoup de respect pour avoir appris que c'était la Divinité qui agissait à travers le Dr Hew Len lors de son passage à l'hôpital de l'Etat d'Hawaï. Je suis éternellement reconnaissante envers le Dr Hew Len et envers l'étrange méthode qu'il nous a transmise.

    Au fait, au cas où vous vous demanderiez ce qui s'est passé avec ce patient, il a été déclaré coupable, mais il a en quelque sorte été récompensé par le juge qui a accédé à sa demande de purger sa peine dans une prison fédérale située dans l'Etat où il résidait afin qu'il puisse ainsi se rapprocher de sa femme et de ses enfants.

    Malgré les vingt ans qui se sont écoulés, ce matin, j'ai reçu un appel de la secrétaire qui travaillait à ce moment-là au département. Elle souhaitait me demander si le Dr Hew Len pouvait bientôt être disponible pour venir rencontrer les employés de l'époque, lesquels sont pratiquement tous à la retraite. La rencontre est prévue dans quelques semaines. Qui sait ce qui va en ressortir ? Mes antennes sont bien en place pour capter d'autres histoires.

    Paix,

    O. H.

     

    Voilà comment cela s'est passé. Le Dr Hew Len a bel et bien accompli un miracle dans cet hôpital. En pratiquant l'amour et le pardon, il a transformé les gens qui n'avaient plus aucun espoir et qui, dans bien des cas, avaient été rejetés par la société.

    C'est cela le pouvoir de l'amour.

    [...]

    Comme je l'ai mentionné précédemment dans le livre, j'ai écrit un autre article intitulé « Le thérapeute le plus étonnant du monde » et je l'ai envoyé sur mon blog et mon site internet.

    Il a été reproduit dans le livre de David Riklan, 101 Great Ways to Improve Your Life ». Il est devenu l'article le plus largement diffusé et discuté que j'ai écrit dans ma vie. Les gens l'ont fait circuler dans leur bulletin d'information, l'ont transféré à leurs amis, l'ont envoyé à leur liste de courriels personnels et à leurs courriels d'affaires. Apparemment, son message a inspiré les gens. C'est d'ailleurs cet article qui a attiré l'attention de mon éditeur et qui m'a ensuite amené à écrire ce livre pour vous.

    Toutefois, l'article n'a pas suscité l'assentiment général. Quelques personnes ne croyaient pas que quiconque, même un psychologue, puisse guérir des malades mentaux criminels enfermés dans un asile. L'une d'elles a écrit au Dr Hew Len pour lui demander une preuve. Cette personne désirait connaître les faits entourant cette expérience du Dr Hew Len à l'asile. J'en conviens, la vérité doit être révélée.

    Alors, voici la réponse détaillée que le Dr Hew Len lui a offerte :

    L'histoire, comme bien des histoires qui circulent, a besoin d'être clarifiée.

    Il est vrai que :

     

    1. J'ai travaillé pendant plusieurs années à l'hôpital de l'état d'Hawaï, une unité psychiatrique gérée par le département de la santé de l'état d'Hawaï, comme psychologue rémunéré.

    2. De 1984 à 1987, j'y ai travaillé en psychologie, à raison de 20 h par semaine dans l'unité sous haute surveillance dans laquelle on gardait des patients masculins qui avaient commis des actes criminels tels que des meurtres, des enlèvements, de la consommation de drogue, des agressions et des voies de faits contre la personne ou contre la propriété d'autrui.

    3. En 1984, quand je suis entré à l'unité sous haute surveillance comme psychologue salarié, toutes les chambres d'isolement étaient occupées par des patients violents.

    4. Chaque jour, plusieurs patients devaient être attachés aux chevilles et aux poignets par des menottes en métal afin de prévenir la violence envers les autres.

    5. Dans cette unité, la violence entre les patients ou entre les patients et le personnel était courante.

    6. Les patients n'étaient pas impliqués personnellement dans les soins qu'on leur prodiguait ou dans leur réhabilitation.

    7. Il n'y avait aucune activité ou travail de réhabilitation interne.

    8. Il n'y avait aucune activité d'animation, aucune récréation ni aucun travail offert à l'extérieur de l'unité.

    9. Les visites par les familles des patients étaient extrêmement rares dans cette unité.

    10. Aucun patient ne pouvait sortir de l'unité sous haute surveillance sans la permission écrite d'un psychiatre et sans être menotté aux chevilles et aux poignets.

    11. Le coût pour l'hébergement d'un patient typique dans cette unité s'additionnait avec les années et il en coûtait, je crois, autour de 30000 $ par année.

    12. Les départs d'employés pour cause de maladie étaient extrêmement élevés sur cette aile.

    13. L'environnement physique était terne et quelque peu délabré.

    14. Le personnel de l'unité était composé de personnes fondamentalement merveilleuses et bienveillantes.

    15. Ce que je viens de décrire est probablement caractéristique de la plupart des unités psychiatriques au pays.

    Quand j'ai quitté l'unité et les bâtiments en 1987 :

     

    1. Les chambres d'isolement n'étaient plus jamais utilisées.

    1. Plus personne n'avait recours aux menottes aux poignets et aux chevilles non plus.

    2. Les actes de violence étaient extrêmement rares, et lorsqu'il y en avait, ils provenaient majoritairement des nouveaux patients.

    3. Les patients étaient responsables de leurs propres soins, incluant l'organisation de leur hébergement, le travail, et les services juridiques nécessaires avant de quitter l'unité et les bâtiments.

    4. Des activités extérieures telles que le jogging et le tennis ont été mises en place sans avoir recours à l'approbation du psychiatre ou sans l'utilisation des menottes aux poignets et aux chevilles.

    5. Des activités de travail ont débuté, comme un lave-auto, sans avoir l'approbation du psychiatre et sans utiliser les menottes aux poignets et aux chevilles.

    6. D'autres activités de travail à l'unité consistaient à cuisiner des biscuits et à polir des souliers.

    7. Les familles des patients ont commencé à venir les visiter.

    8. Les congés de maladie chez le personnel ne constituaient plus un problème chronique.

    9. L'environnement de l'unité s'est vraiment amélioré grâce à des travaux de peinture et d'entretien, mais surtout parce que les gens en prenaient soin.

    10. Les membres du personnel de l'unité étaient plus enclins à soutenir les patients afin qu'ils soient 100% responsables d'eux-mêmes.

    11. De l'entrée au départ de l'hôpital, le séjour des patients a été grandement écourté, passant de quelques années à quelques mois.

    12. La qualité de vie tant chez les patients que chez le personnel s'est accrue considérablement, passant d'un climat de surveillance à un climat familial où les gens prenaient soin les uns des autres.

     

    A titre de psychologue de l'établissement, qu'est-ce que j'ai apporté comme contribution ? J'ai appliqué l'Identité de Soi Ho'oponopono, un procédé de repentance, de pardon et de transmutation des problèmes qui se déroulait en moi consciemment ou inconsciemment avant, pendant et après chacun de mes passages à l'unité.

    Je n'ai fait aucune thérapie ni consultation avec les patients de cette unité.

    Je n'ai participé à aucune rencontre des employés pour étudier les dossiers des patients.

    Comme psychologue de l'établissement, j'ai personnellement pris la responsabilité à 100% de nettoyer ce qui se trouvait en moi et qui m'occasionnait des problèmes. Je suis la création du « Je suis », comme toute personne et toute chose. Ce qui est imparfait, c'est la saloperie, la mémoire qui réagit et qui rejoue sous forme de jugement, de ressentiment, de colère, d'irritation et Dieu seul sait quelle autre partie de m...e peut être transportée par l'âme.

    Dr Hew Len.

     

    Source : extraits de zéro limite de Joe Vitale (Ed. Le dauphin blanc).

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 7 Avril 2011 à 12:12

    JE T AIME MERCI

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    2
    bonheur8
    Samedi 2 Juillet 2011 à 06:02

    Je viens de vous trouver et j,ai passer une très belle soirée à vous lire


    et j'applique les principes  depuis un moment et j'ai de nombreuses expériences positives


    à ma vie.   Merci

    3
    bonheur11
    Lundi 6 Février 2012 à 16:52

    Merci pour toutes ces bonnes paroles ,je suis desolée et je t'aime

    4
    bonheur11
    Lundi 6 Février 2012 à 16:53

    Je suis désolée,pardonne moi,merci et je t'aime

    5
    SADIJA
    Jeudi 4 Juillet 2013 à 10:20

    C'est MIRACULEUX , et MERVEILLEUX  .....

    J'ai étée happée par la lecture ..

    Que DIEU bénisse tous les êtres de la terre ..

    PAIX AMOUR SERENITE 

    6
    queen
    Vendredi 13 Décembre 2013 à 01:09

    merci pour ce fabuleux temoignage


     



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