• Les ondes bêta, alpha, thêta et delta

    Méditations et exercicesLES ONDES BÊTA, ALPHA, THÊTA ET DELTA


    Lorsqu'on est conscient du monde physique, du temps qui s'écoule, lorsque les cinq sens sont en action, il s'agit des ondes bêta, niveaux de conscience extérieurs. Le monde spirituel, où l'on perd conscience du temps, le siège des perceptions extra-sensorielles, est caractérisé par les ondes alpha et thêta, niveaux de conscience intérieurs.
    Le dernier niveau – les ondes delta – est le siège de l'inconscient.

    Comment faire pour produire de l'alpha ?

    Rien de plus simple : regardez dans le vague, asseyez-vous tranquillement en ne pensant à rien, et vous augmenterez votre alpha. Vous pouvez aussi apprendre la relaxation ou vous mettre au niveau « sophroliminal ».
    D'après la Trinity University de San Antonio, l'état qualifié de « niveaux » par Mind Control marque lui aussi un accroissement d'alpha.

    Un autre moyen
    : lever les yeux aussi haut que possible en se concentrant sur un point situé au milieu du front.
    Répéter le même mot inlassablement, le même rythme, le même bruit, finissent aussi par produire des ondes alpha grâce au phénomène de l'habituation :
    Lorsqu'un bruit ou une sensation soudaine surviennent, il y a «réaction d'arrêt » à I'E.E.G. : l'alpha s'arrête brusquement pour laisser place au bêta ; puis l'alpha reparaît lentement. Plus ce stimulus est régulier, plus vite se produit l'habituation, plus vite l'alpha se poursuit imperturbablement, sans réaction d'arrêt.
    Le mantra, le métronome, le tambour provoquent cette habituation accompagnée d'alpha.
    Le yoga, le zen, l'occultisme sont des sources quasi inépuisables : se concentrer en un point de son corps ou sur un mandala, faire le vide dans son esprit, adopter un certain rythme de respiration ; ressasser le « koan », question sans réponse, fixer un tarot… sont tous des procédés alphagènes.
    L'alpha semble être la trame sur laquelle viennent s'accrocher la plupart des phénomènes paranormaux.
    Cela veut-il dire que celui qui a habituellement un fort pourcentage d'alpha soit un personnage extraordinaire ? Pas du tout, bien au contraire : « En général, les gens qui ont une forte prépondérance d'alpha dans leur E.E.G. sont mous, inintéressants, sans imagination, ordinaires », nous répond Barbara Brown, spécialiste du biofeedback. Mais cette affirmation ne contredit nullement ce qui précède, car ces sujets, s'ils ont beaucoup d'alpha, ne peuvent le soutenir à volonté. Une intelligence obtuse ne parvient pas à maîtriser son rythme cérébral.

    Qu'est-ce que l'alpha ? Les théories abondent mais celle qui semble la plus plausible est la suivante :
    Les électrodes posées sur le crâne reflètent seulement l'activité du néo-cortex. On sait très peu de choses sur l'activité des couches profondes de notre cerveau, car elles ne sont accessibles que par la neurochirurgie. Il est probable que l'alpha est le signe d'une non-activité du néo-cortex, au profit du rhinencéphale et des zones archaïques.
    Si les P.E.S. siègent dans ces parties primitives, il n'est pas étonnant que se mettre en alpha soit une condition sine qua non pour révéler des pouvoirs.
    L'un des reproches adressés à l'apprentissage du rythme alpha par biofeedback est : «L'alpha n'engendre pas la relaxation, comme le clament les vendeurs d'appareils, mais l'inverse : c'est la relaxation qui engendre l'alpha.»

    Pourquoi alors utiliser une machine ? L'enseignement de la relaxation par un procédé classique, Training Autogène, Sophrologie ou Mind Control devrait suffire. Les performances brillantes d'habitués de la relaxation ou du yoga lorsqu'ils utilisent le biofeedback le prouvent. Mais l'appareil nous rassure, nous amuse.
    C'est un gadget flatteur qui nous récompense de son bip-bip.
    D'ailleurs, tous les fanatiques du biofeedback utilisent, en fait, une des techniques décrites ci-dessus. Ils redécouvrent la méditation, le yoga, le zen avec l'aide d'une machine, réconciliant deux mondes antagonistes : la civilisation moderne, tournée vers l'extérieur, et la sagesse de l'Orient, connaissance de l'âme et intériorisation de la conscience.
    En fait, être en alpha signifie : la porte est ouverte. Tout dépend de ce que l'on en fait. Et l'espoir que représentent ces méthodes contraste avec les autres moyens dangereux d'engendrer l'alpha : «Vous pouvez aussi vous bourrer de marijuana, être un habitué du L.S.D., un fan de l'héroïne », ajoute le docteur Brown. Comme l'alcool, ces drogues sont alphagènes.

    Alpha et drogue
    La méditation transcendantale, commercialisation intensive du mantra yoga, yoga dans lequel la méditation est produite par la répétition d'un mot, comme «om», a gagné ses lettres de noblesse en combattant la drogue.
    D'après le Standford Research Institute, 60 à 90 % des personnes qui utilisaient une drogue y ont renoncé après quelques mois de méditation transcendentale.
    Le 24 mai 1972, la Chambre des représentants de l'Etat d'Illinois adoptait une résolution affirmant que :
    «La méditation transcendentale offre une autre voie à ceux qui abusent des drogues et (...) les études indiquent qu'elle donne l'espoir de constituer le programme le plus positif et efficace de prévention de l'abus de drogues qui soit présenté au monde actuellement.»

    On retrouve en alpha, et surtout dans cette frange alpha-thêta qui va de 5 à 8 hertz, des sensations comparables à celles produites par les drogues : plusieurs toxicomanes qui ont appris à maîtriser ce niveau ont trouvé une équivalence entre cette expérience et ce qu'ils connaissaient grâce au L.S.D. Elmer Green, directeur de la fondation Menninger, oppose la maîtrise des rythmes lents du cerveau au L.S.D. en expliquant qu'il s'agit aussi d'une porte ouverte sur notre univers intérieur, mais qu'avec le L.S.D., aussi loin que vous alliez, le contrôle vous échappe. Bien au contraire, les méthodes d'«expansion de la conscience» précédemment décrites permettent d'agir sur soi et d'arrêter ce voyage intérieur où et quand on le désire.
    Pour lui, être en alpha c'est être conscient, être en thêta c'est sombrer dans l'inconscience. Tant qu'un peu d'alpha est présent à l'E.E.G., le sujet voit bien son imagerie mentale.
    C'est la « transe créative » qui facilite les associations d'images.

    Conversation avec l'inconscient

    Glaser, physicien amateur de bière, est « fasciné » un jour par les bulles de son bock. Rêveur, il conçoit la chambre à bulles, appareil que l'on trouve maintenant dans tout accélérateur de particules.
    La structure de l'atome apparut à Niels Bohr dans un moment de rêverie.
    Un ingénieur chimiste allemand, August Kekulé, eut l'idée de la formule du benzène de la même façon.
    Lorsqu’un problème les préoccupait, Newton et Poincaré avaient l'habitude de se mettre dans un état de sommeil léger que l'on n'appelait pas encore alpha-thêta.
    Le docteur Green, et sa femme Alyce, qui est psychologue, ont entraîné des étudiants à rester dans cet état de « transe créative » une heure chaque jour, avec d'excellents résultats. Ils vont jusqu'à parler de «conversation avec l'inconscient». Un étudiant en psychologie de vingt-deux ans s'est mis à développer ses facultés paranormales.
    Après quelques semaines d'entraînement, il « pressentait » l'origine des appels téléphoniques. Il ne se trompait pas – même lorsqu'il s'agissait d'un inconnu ou d'un ami perdu de vue. Dans cet état de rêverie thêta, il eut plusieurs «visions» qui se révélèrent prémonitoires. Un jour notamment, il vit un de ses camarades lui apporter une lettre lui annonçant son admission à l'université. Rentrant chez lui, la scène se déroula exactement comme il l'avait prévue, et comme dans son rêve, son camarade avait ouvert la lettre alors qu'elle ne lui était pas destinée...

    Charles Tart, psychologue chef de file de l'étude des états particuliers de la conscience, donne un bon moyen pour produire ce genre d'images et s'en souvenir :
    «Allongez-vous sur le dos, comme si vous alliez vous endormir, mais conservez votre bras en position verticale, légèrement fléchi de telle sorte qu'il tienne avec un minimum d'efforts. De cette façon, vous pourrez sombrer assez loin dans des états d'imagerie mentale et les enregistrer. Si vous allez trop loin, le tonus de vos muscles baissera, votre bras retombera et vous vous réveillerez aussitôt.»



    Source : extrait de la dynamique mentale
    « Amarrage et circulation d'énergieLes affirmations et requêtes »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :